Saint-Aubin

VAILLANT

La famille VAILLANT a été fondée au milieu du XVIIème siècle à Saint-Aubin par Thomas VAILLANT et Radegonde GENNERAT. Le couple est originaire du village voisin d'Avant-lès-Marcilly. Thomas est probablement le fils de Jacques VAILLANT et d'Edmée qui font baptiser une fille Etiennette en août 1607 à Avant-lès-Marcilly. Jacques VAILLANT semble en effet le premier et le seul représentant de cette famille à Avant-lès-Marcilly au début du XVIIème siècle.

Radegonde GENNERAT est peut-être la fille d'Aubin G., laboureur aux Ormeaux[1], cité dans deux contrats de 1628 et 1635[2], [3]. Elle est citée veuve en 1634 de Jean MERCIER à Nogent/Seine[4]; elle aurait épousé Thomas VAILLANT en secondes noces.

Etienne VAILLANT, lui aussi originaire d'Avant-lès-Marcilly, et probablement apparenté à Thomas - il pourrait être son neveu -, s'établit à Saint-Aubin après son mariage en 1667.


A. Thomas, vigneron, † 1666/1670[5], × à Radegonde ou Gonde JEHANNERAT, (†) 1.1.1670


A.1. Edmé, ne sait pas signer, vigneron, manouvrier, ! en 1677-1707, × 10.2.1659 à Sirette COLLET, ne sait pas signer, ° ca 1639, † 14.10.1719, (†) le 15, a reçu le sacrement des infirmes, fille de Guyon C.

Edmé VAILLANT fait une déclaration non datée au censier du seigneur de Saint-Aubin[6].

En 1677, Edmé VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin prend un bail de Guillaume MIGOURDIN. Il ne sait pas signer[7]. En 1689, un reçu est produit pour le paiement de ce bail[8].

En 1678, Edmé VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin achète un arpent de terre à Tremblay de Jacques VAILLANT (son frère)[9].

En 1678, Edmé VAILLANT, de Saint-Aubin, déclare un arpent de vigne pris en bail de l'Abbaye du Paraclet[10], [11].

En 1678, l'Abbaye du Paraclet produit un exploit contre Edmé VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin[12].

En 1681, Edmé VAILLANT et Guillaume GOUBAUT, vignerons à Saint-Aubin, achètent des terres de Jacques GUILLEMARD[13].

En 1682, Edmé VAILLANT, vigneron à Nogent/Seine, achète des vignes de Jacques VAILLANT. Ils ne savent pas signer[14].

En 1684, Edmé VAILLANT est assigné avec d'autres vignerons et bûcherons de Saint-Aubin comme témoin pour un conflit sur les bois de Marnay[15].

En 1688, Edmé VAILLANT fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[16].

En 1689, Edmé VAILLANT, de Saint-Aubin, assiste Dame Elisabeth BOSSUET dans une procédure[17].

En 1690, Edmé VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail d'une terre labourable. Il ne sait pas signer[18].

En 1697, Edmé VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, échange avec Michel PONCE des terres à Avant-lès-Marcilly. Il ne sait pas signer[19].

En 1698, mention d'un marché de coupe de bois fait à Edmé VAILLANT, Jean MAISTRE, manouvriers, et Simon PRUDHON, laboureur, tous à Saint-Aubin[20].

En 1698, Edmé VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, prend un bail. Il est alors présent au château de Pont/Seine[21].

En 1700, Edmé VAILLANT déclare une vigne à cause de Sirette COLLET, sa femme, fille et héritière de Guyon COLLET[22].

En 1703, Edmé VAILLANT fait une déclaration au censier de Saint-Aubin avec son fils Claude. Il déclare entre autre un héritage de sa femme Sirette, fille de Guyon COLLET[23].

En 1707, Edmé VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, et Sirette COLLET sa femme, prennent le bail d'un bois[24].

La descendance d'Edmé VAILLANT est connue grâce à un mémoire non daté des vignes de Saint-Aubin. Edmé VAILLANT y apparaît comme le grand-père des PRUDHOMME. Ses vignes sont partagées en quatre entre François PICARD, Claude VAILLANT, les héritiers de Nicolas VAILLANT et les PRUDHOMME[25].

Edmé VAILLANT et Sirette COLLET sont les parents de:


A.1.A. Claude, ne sait pas signer, manouvrier, vigneron, ! en 1693-1708, † & (†) 31.3.1710, × 20.11.1690 Fontaine-Mâcon[27] à Marguerite LE GRAND, fille de Hubert L. et Martine PHILIPPON

En 1693, Claude VAILLANT, manouvrier à Saint-Aubin, achète à Jean BABELIN des terres à Saint-Aubin. Il ne sait pas signer[28].

En 1693, Claude VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, prend de Martine PHILIPPON (sa belle-mère) le bail de terres à Saint-Aubin. Il ne sait pas signer[29].

En 1695, Claude VAILLANT déclare plusieurs terres au censier du seigneur de Saint-Aubin[30].

En 1695, Claude VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de plusieurs vignes. Il ne sait pas signer[31].

En 1703, Claude VAILLANT fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[32].

En 1708, Claude VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, est cité pour un reçu de Pierre LEGRAND, pour une vente faite en 1705. Il ne sait pas signer[33].

Claude VAILLANT et Marguerite LEGRAND sont les parents de:


A.1.B. Nicolas, signe: Nicolas Vaillant, manouvrier, vigneron, ! en 1703, † 6.7.1709 “subitement”, (†) le 7, × 22.2.1700 à Jeanne ADAM, ne sait pas signer, de Saint-Laurent de Nogent/Seine, ° ca 1680, ! en 1709, fille de Claude A. et Edmée AUBERT

En 1703, Nicolas VAILLANT, manouvrier à Saint-Aubin, fait deux déclarations au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[34].

En 1709, Jeanne ADAM, veuve de Nicolas VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, vend à Simon PRUDHON des vignes à Saint-Aubin. Elle ne sait pas signer[35].

Nicolas VAILLANT et Jeanne ADAM sont les parents de:


A.2. Jacques, ne sait pas signer, manouvrier, vigneron, laboureur, ! en 1678-1701, † /1709, × 15.11.1666 à Marie ANCEAU, ° ca 1643, † 26.10.1709, (†) le 27, fille de Nicolas A. et Jeanne MAISTRE

En 1677, Jacques VAILLANT, laboureur à Saint-Aubin, prend le bail à rente de terres à Saint-Aubin[36].

En 1678, Jacques VAILLANT, laboureur à Saint-Aubin, et Marie ANCEAU, sa femme, vendent à Edmé VAILLANT (leur frère) une terre à Tremblay[37].

En 1679, Jacques VAILLANT, manouvrier, est condamné à payer les arrérages du bail d'une vigne[38].

En 1682, Jacques VAILLANT, laboureur à Saint-Aubin, vend des vignes à Edmé VAILLANT (son frère). Il ne sait pas signer[39].

En 1690, Jacques VAILLANT, laboureur à Saint-Aubin, baille des terres à Nicolas ANCEAU (son beau-frère). Il ne sait pas signer[40].

En 1700, Jacques VAILLANT, manouvrier, est témoin avec d'autres habitants de Saint-Aubin à la présentation du curé de Saint-Aubin. Il ne sait pas signer[41].

En 1701, Jacques VAIL LANT, vigneron à Saint-Aubin, vend à Nicolas ANCEAU (son beau-frère) des vignes à Saint-Aubin. Il ne sait pas signer[42].

Nicolas VAILLANT et Marie ANCEAU sont les parents de:


A.2.A. Michel, ne sait pas signer, laboureur, manouvrier, ! en 1694-1707, × 22.1.1692 à Anne GRILLAT, ne sait pas signer, ° ca 1666, fille de Pascal G., laboureur, et Anne GALLOIS, † /1692

En 1693, Michel VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, déclare des vignes prises en bail de l'Abbaye du Paraclet. Il ne sait pas signer[44].

En 1694, Michel VAILLANT, laboureur à Saint-Aubin, prend de Claude GALLET le bail d'une maison à Saint-Aubin. Il ne sait pas signer[45].

En 1699, Michel VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, et Anne GRILLAT, son épouse, vendent à Jean BABELIN des terres à Saint-Aubin. Il ne sait pas signer[46].

En 1703, Michel VAILLANT, manouvrier, déclare au terrier de Saint-Aubin les deux tiers d'une terre dont l'autre tiers est à Claude BUISSOT[47], [48].

En 1707, Michel VAILLANT, manouvrier à Saint-Aubin, prend le bail d'une étable et grange de François GRILLAT (son beau-frère)[49].

En 1708, Michel VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, apparaît dans un censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[50].

Michel VAILLANT et Anne GRILLAT sont les parents de:


B. Etienne, ! le 18.4.1627 à Avant-lès-Marcilly, × /1631 à Marie OUDIN

Etienne VAILLANT et Marie OUDIN semblent avoir eu quatre enfants leur ayant survécu. En effet, en 1668, Agathe VAILLANT, épouse de Sébastien BATAILLE, vend à Etienne VAILLANT (son frère), le quart d'une maison à Tremblay qu'elle a hérité de Etienne VAILLANT et Marie OUDIN[51].

Etienne VAILLANT et Marie OUDIN sont les parents de:


B.1. Etienne, signe: Estienne Vaillant, vacher, manouvrier, laboureur, vigneron, en 1689 à Saint-Martin-de-Bossenay, ! en 1669-1689, † /1694, × 4.7.1667 à Etiennette BASIN ou GUILLAUME, ° ca 1644, † 1.11.1694, (†) le 3, fille de Jean B. et Jeanne GUILLAUME

En 1669, Etienne VAILLANT, manouvrier à Saint-Aubin achète des terres à Nicolas QUINSON. L'acte de vente mentionne des biens aliénés à Edmé VAILLANT, pâtre à La Louptière[52].

En 1673, Etienne VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, prend en bail de Jean MOREAU une maison à Saint-Aubin[53].

En 1678, Etienne VAILLANT prend avec d'autres le bail de 120 arpents de terre à Saint-Aubin[54].

En 1679, Etienne VAILLANT est condamné à payer les arrérages d'un bail de vigne[55].

En 1689, Etienne VAILLANT, manouvrier à Saint-Aubin, et Etiennette BAZIN, sa femme sont cités pour tenir le bail d'une maison à Saint-Aubin appartenant à Jérôme ANCEAU[56].

En 1689, dans une transaction, il est fait mention d'un bail fait en 1678 à Etienne VAILLANT, laboureur à Saint-Martin-de-Bossenay et avant à Saint-Aubin, Jean POTEAU et Jean GALLOIS[57].

En 1703, Louis COLLET déclare au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin un acquis de Etiennette BAZIN, veuve d'Etienne VAILLANT[58].

Etienne VAILLANT et Etiennette BAZIN sont les parents de: