Saint-Aubin

SOMILLON

La famille SOMILLON est mentionnée à Saint-Aubin depuis la fin du XVème siècle avec Colin, Jean et Thévenin, tous morts avant 1500.


A. Colin, maçon, † /1500

Le nom de Colin SOMILLON, maçon demeurant à Saint-Aubin, est évoqué en 1500 lors d'une enquête[1].

En 1488-1490, les héritiers de Jean NICOLAS dit de Gélanes, déclarent au censier de l'Abbaye du Paraclet sa masure, rue Chèvre, acquise de Colin SOMILLON et d'autres[2].


B. Jean, † /1491

Les héritiers de Jean SOMILLON payent censive au seigneur de Saint-Aubin en 1491 pour leur vigne[3].


C. Thévenin, laboureur, † 1484/1488, × à NN., ! en 1488-1499

Thévenin SOMMILLON est probablement un descendant de Colin SOMILLON dont il reprend un demi-arpent de terre[4].

En 1484, Thévenin SOMMILLON, laboureur demeurant à Saint-Aubin, reconnaît tenir de l'Abbaye du Paraclet les dîmes de Saint-Aubin[5].

La veuve de Thévenin SOMMILLON fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin de 1488. Elle détient entre autre une maison rue aux Rasles et une maison rue de Courmont, occupée par Pierre SOMMILLON. Pierre SOMMILLON et Jean GALLOIS dit Gilot (Guilleminot) sont cités pour avoir repris ces héritages[6].

La veuve de Thévenin SOMMILLON paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1491 et 1499. Ses héritiers payent censive à partir de 1500 pour leurs maisons, terres et autres héritages, il s'agit de:

Jean GALLOIS le jeune dit Guilleminot en 1500 et 1502, en 1507 pour 3 parts, et Jean GALLOIS dit Monsieur (époux d'Agnès SOMILLON) en 1511 et 1513 pour 4 parts

Jacquot BAUDIN pour 1 part

Jean HUOT pour Manchin CLEMENS et Jean GAILLART pour 2 parts

Claudin PON…JOT pour sa part[7]


C.1.A. Pierre, ° ca 1477, ! en 1504-1541

Pierre SOMILLON déclare au seigneur de Saint-Aubin une terre qu'il a eue de Gillet GILLOTTE[8].

Pierre SOMMILLON paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1504 et 1533, entre autre pour des terres rue de Courmont[9].

Pierre SOMMILLON, demeurant à Saint-Aubin, est témoin dans une enquête en 1527. Il déclare être âgé de 50 ans. Il serait donc né vers 1477. Il est le petit-fils de Thévenin SOMILLON[10].

Dans plusieurs censiers de Saint-Aubin établis entre 1530 et 1532 pour l'Abbaye du Paraclet, Pierre SOMMILLON déclare une maison et plusieurs pièces de terre rue de Courmont[11]. En 1623, ces propriétés seront pour la plus grande partie reprise par Jean ROUSSAT l'aîné et sa fille Barbe, et Fiacre ROUSSAT (époux de Marguerite SOMMILLON, fille de Claude)[12].

En 1535, Pierre SOMILLON est témoin dans plusieurs procédures[13], [14].

Pierre SOMMILLON est témoin dans une enquête en 1536[15].

Pierre SOMMILLON est cité dans une liste des habitants de Saint-Aubin dressée en 1541[16].


D. Pierre, ! en 1559-1569, † 1569/1570

Pierre SOMMILLON paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1569. Ses héritiers payent censive 1570 et 1571 puis Claude SOMMILLON paye pour eux en 1572 et 1573[17].

En 1568, les religieuses du Paraclet prennent la cause de leurs mercenaires Pierre SOMILLON et Nicolas MERAT de Saint-Aubin[18].

Entre 1570 et 1580, Messire Félix HUGUENIN, chanoine de Saint-Spire de Corbeil, et Madeleine SOMMILLON (épouse de Claude COLLET) partagent par indivis des biens provenant de Pierre SOMMILLON[19].


E. Baptiste, ! en 1529

Baptiste SOMMILLON comparaît dans un acte en 1529[20].


F. Claude, vigneron, ! en 1564-1579, † 1579/1580, × à Jeanne TIX, ! en 1580-1585 ou Jeanne CHAULMART

Claude SOMMILLON, vigneron à Saint-Aubin, prend un bail en 1564[21].

Claude SOMMILLON fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin en 1574. Il possède entre autre une maison voisine de Madeleine SOMMILLON[22], [23].

Claude SOMMILLON paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1572 et 1579. Entre 1572 et 1573, il paye pour les héritiers de Pierre SOMMILLON. Entre 1580 et 1585, les héritiers de Claude SOMMILLON payent censive à Saint-Aubin[24].

Jeanne TIX, veuve de Claude SOMMILLON fait une déclaration au censier de Saint-Aubin en 1581. Elle est citée aux droits du défunt Jean SOMMILLON[25].

La veuve Claude SOMILLON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1593 à 1599[26].

Claude SOMMILLON est probablement le père de Marguerite SOMMILLON, épouse de Fiacre ROUSSAT et Barbe SOMMILLON, épouse de Martin VOITERIN, beaux-parents d'Ambroise BARBOTIN car Fiacre ROUSSAT et Ambroise BARBOTIN sont cités pour avoir repris des terres déclarées par Jeanne CHAUMART, veuve de Claude SOMMILLON[27].


G. Jean l'aîné, ne sait pas signer, charron, manouvrier, laboureur, ! en 1536-1582

En 1536, Jean SOMILL ON est entendu dans une audition de témoins[28].

Dans une liste des habitants de Saint-Aubin établie en 1541 est cité Jean SOMILLON[29].

En 1546, Jean SOMILLON est nommé tuteur des enfants mineurs de feu Michel HUGUENIN[30].

Jean SOMMILLON paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1565. Il est charron en 1565. Georges ANCEAU paye pour lui en 1563 puis Guyon ANCEAU en 1566.

Jean SOMILLON l'aîné paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1566 et 1571. Il paye pour les héritiers de Jean CHAPPELOT et pour leur maison en 1569 et 1571, pour les héritiers de Jean ROUSSAT en 1569. Jean GALLOIS dit Bruyant paye pour lui en 1566[31].

En 1562, le nom de Jean SOMILLON, charron, est cité dans le déclaration de Claude DAOUST au censier du seigneur de Saint-Aubin[32].

En 1574, Jean SOMILLON, charron à Saint-Aubin, vend au seigneur de Saint-Aubin le quart d'une maison qui fut à Jean ROMILLY et sa femme. Il ne sait pas signer[33].

En 1574, Jean SOMILLON, laboureur à Saint-Aubin, vend au seigneur de Saint-Aubin, la moitié d'une maison qu'il a naguère acquise de Huguet ROMILLY. Il ne sait pas signer[34], [35].

En 1575, Jean SOMILLON, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail d'une terre. Il signe d'un triangle la pointe en bas, avec une diagonale sur la gauche[36], [37], [38].

En 1575/1576[39] et 1582[40], [41], Jean SOMILLON, manouvrier, et Claudine DORY, sa femme, font une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin.

× à Claudine DORY, ! en 1581-1582

En 1583, Jean SOMILLON, charron, et Louet ROUSSAT, font une déclaration au censier de Saint-Aubin comme tuteurs des enfants mineurs de feu Jean ROUSSAT et Martine THOMAS, épouse en secondes noces dudit SOMILLON[42], [43].

probablement ×(2) 1582/1583 à Martine THOMAS, ×(1) à Jean ROUSSAT, ! en 1583


H. Jean le jeune, charron et meunier à Saint-Aubin, demeurant à La Chapelle-Godefroy, ! en 1564-1597

En 1564, Jean SOMILLON le jeune, charron à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet, le bail pour 4 ans du moulin du Paraclet[44]. Deux mois plus tard, il restitue le bail[45].

Jacques MIGOURDIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin pour Jean SOMILLON le jeune en 1569. Jean SURTIN paye pour Jean SOMILLON de La Chapelle en 1570. Jean SOMMILLON paye en 1575 et 1577[46].

Ambroise BARBOTIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin pour trois quartiers de pré qu'il a échangé avec Jean SOMILLON en 1596 et 1597. Jean SOMILLON paye pour la maison qui fut à François AMANT en 1597[47].


I. Mathias, signe: Mathias Somillon avec paraphe, héritier de Jean MERCIER en 1568, ! en 1568-1585, × à Germaine

Mathias SOMILLON paye sa contribution au censier au seigneur de Saint-Aubin de 1568 à 1585. Il paye:

en 1568, comme héritier de Jean MERCIER

en 1573, pour Louet ROUSSAT

en 1576, pour Nicolas FOZART

en 1581, pour ses nièces[48]

En 1574, Mathias SOMILLON fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il possède entre autre une maison à Courclain. Il signe "Mathias Somillon" avec paraphe[49], [50].

En 1575/1576[51] et 1582[52], [53], Mathias SOMILLON fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet. Il signe: Mathias Somillon avec paraphe.

En 1591, Mathias SOMILLON apparaît avec d'autres habitants de Saint-Aubin dans le rôle et état de la formation des eaux-et-forêts[54].

En 1593, Pierre PILLAVOYNE paye censive au seigneur de Saint-Aubin pour un demi-arpent de terre acquise de Mathias SOMILLON de la Chapelle-Godefroy[55].

Mathias SOMILLON et Germaine sont les parents de:


J. Nicolas, signe: N Somillon avec paraphe, vigneron, manouvrier, ! en 1581-1614

En 1582, Nicolas SOMILLON, vigneron à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier l'Abbaye du Paraclet. Il signe[56].

Nicolas SOMILLON paye censive au seigneur de Saint-Aubin au lieu de Guillaume POPILLART en 1582 et 1583 puis pour sa veuve en 1584[57].

En 1589, Nicolas SOMILLON et Jean ROUSSAT l'aîné, interviennent pour le tuteur des enfants mineurs de feu Jean GRILLAT le jeune. Nicolas SOMILLON signe[58].

En 1596, Nicolas SOMILLON, vigneron à Saint-Aubin, vend un demi-quartier de terre au Seillons. Il signe "N Somillon" avec paraphe[59].

En 1597, Nicolas GRILLAT l'aîné paye censive pour Nicolas SOMILLON à cause de sa femme pour une portion de la maison qu'il a acquise de lui[60].

En 1602, Nicolas SOMILLON, manouvrier à Saint-Aubin, prend un bail emphytéotique de l'Abbaye du Paraclet. Il signe "N Somillon"[61].

En 1604, Nicolas SOMILLON, manouvrier à Saint-Aubin, prend de Guillaume MIGOURDIN, la rente perpétuelle d'une petite portion de terre de cinq cordes que le bailleur a naguère acquis dudit preneur[62].

Nicolas SOMILLON pa ye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1612 à 1614[63].

Nicolas SOMILLON est le père de:


J.1. Claude, ne sait pas signer, manouvrier, vigneron, ! en 1605-1645, † & (†) 20.9.1650, × à Lupienne ROSÉ, ! en 1609, fille de Nicolas R.

Claude SOMILLON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1605 à 1611. Il paye pour un bien acquis de la veuve de Nicolas ROSÉ (son beau-père), pour les héritiers dudit ROSÉ et pour la maison qui fut audit ROSÉ[64].

En 1612, Claude SOMILLON paye censive au seigneur de Saint-Aubin pour sa maison dépendant de Cormont[65].

En 1612, Claude ROSÉ déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin le quart d'une maison partagée avec Claude SOMILLON son beau-frère[66].

Claude SOMILLON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1612 à 1623. Il paye pour sa maison à Courmont qui fut à Noël ROUSSAT[67].

En 1613, Claude SOMILLON, manouvrier à Saint-Aubin, prend le bail de cinq cordes de terre à faire chénevière, rue de Cormont, au lieu de Nicolas SOMILLON son père. Il ne sait pas signer[68].

En 1638, dans l'arpentage des vignes de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin, Claude SOMILLON déclare 2 pièces de vigne dont l'une vendue à Claude ROSÉ[69].

En 1642, Claude SOMILLON déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin sa maison en Courmont[70].

En 1645, Claude SOMILLON, vigneron à Saint-Aubin, âgé de 73 ans, est témoin dans une enquête[71].


J.2. (?) Jacques, ! en 1602-1623, vigneron, × 21.5.1607 à Marie PIERRE, ! en 1606, fille de Blaise P., † /1607

En 1602, Jacques SOMILLON, manouvrier à Saint-Aubin prend de l'Abbaye du Paraclet un demi-arpent de terre qu'il s'engage à planter en vigne et à aller en pressurer les raisins au pressoir de l'Abbaye[72], [73].

Jacques SOMILLON paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin de 1606 à 1610. De 1606 à 1608, il paye à cause de Marion PIERRE sur ce qu'elle doit à cause de l'ouche BARBOTIN[74].

Jacques SOMILLON paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1614 et 1622. Il paye pour Claude COLLET le jeune pour des biens a Cormont. Il paye à cause de sa femme pour sa maison. Il paye avec Paquette CHEVALLIER[75].

Vers 1623, Jacques SOMILLON à cause de sa femme, reprend avec Nicolas MAISTRE, Jean DESPENCIER et autres une maison et accin rue au Rasle déclarée en 1532 par Jean et Philippon ROUSSAT[76].

Jacques SOMILLON et Marie PIERRE sont les parents de: