Saint-Aubin

QUINSON

La famille QUINSON est représentée dès 1601 à Saint-Aubin avec Jean QUINSON, d'abord époux de Marguerite, puis de Jeanne FONTAINE. Nicolas QUINSON, cité dès 1638 est peut-être le fils du premier mariage de Jean QUINSON dont il reprendra une partie de terres[1].

Toutefois, deux autres membres de cette famille, Jean et Nicolas, sont cités au XVIème siècle. Sont-ils les ancêtres de Jean QUINSON?


A. Jean, ! en 1518-1546, descendant de Jacquin BARBOTIN

Jean QUINSON paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1518 et 1520[2].

Dans une liste des habitants de Saint-Aubin établie en 1541 est cité Jean QUINSON[3].

En 1542, dans un témoignage, Georges ANCEAU déclare avoir acheté des terres à Jean QUINSON, descendant de Jacquin BARBOTIN[4].

Dans un inventaire de 1544 est cité un bail à rente foncière fait par feu Jean DE RANC et Jean DALLISSAN à feu Jean QUINSON, de Saint-Aubin[5].

En 1546, Jean QUINSON fait partie des candidats à la tutelle des enfants mineurs de François VILLAIN et Laurence[6].


B. Nicolas, manouvrier à Courclain, ! en 1572-1578

En 1572, Nicolas QUINSON, manouvrier à Courclain vend au seigneur de Saint-Aubin une maison à Courclain[7].

En 1575, Nicolas ROSÉ vend une maison naguère acquise de Nicolas QUINSON[8].

En 1578, Nicolas QUINSON paye censive à Saint-Aubin[9].


C. Jean, † /1611, × à Jacquette BROCART, ! en 1611

En 1611, Jean QUINSON et Jacquette BROCART, veuve de Jean QUINSON sont cités pour la saisie d'héritages pris à rente de Catherine NUGAULT[10].


D. Jean, signe: Jehan Quinson, manouvrier et bûcheron, ! en 1597-1614, ° ca 1569, × à Marguerite, probablement † /1610

En 1597, Jean QUINSON, manouvrier à Pont/Seine, déclare pour une masure dans le terrier de Pont/Seine[11].

En 1601, Jean QUINSON, manouvrier et bûcheron à Pont/Seine, intervient dans une procédure. Il signe "Jehan Quinson"[12].

Jean QUINSON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1605 à 1611[13].

En 1610, Jean QUINSON fait deux déclarations au censier du seigneur de Saint-Aubin:

l'une pour lui. Il déclare une maison et le sixième d'une masure partagée avec Jeanne SIMON, épouse de Jean ROUSSAT.

l'autre comme tuteur et curateur de ses enfants. Il déclare un maison proche la maison curiale de Saint-Aubin, et des biens par indivis avec Jean ROUSSAT et sa femme[14].

L'épouse de Jean QUINSON est vraisemblablement apparentée à Jeanne SIMON dont il est cité co-héritier en 1610. La fille de Jeanne SIMON, Barbe ROUSSAT, est marraine d'un enfant de Jean QUINSON.

Jean QUINSON paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1607 et 1610, puis en 1613 et 1614[15].

En 1615, Jean QUINSON et Gérard DROUOT sont dénoncés pour être allé avec Michel GALLOIS prendre des chênes dans le bois de Pont/Seine[16].

Jean QUINSON est le père de:


D. (?) Jean l'aîné, ne sait pas signer, manouvrier et bûcheron, laboureur, ! en 1618-1645, ° ca 1569/1574, (†) 4.5.1646, × à Jeanne FONTAINE, peut-être fille de Claude F.

Jean QUINSON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1618 à 1622. Il paye pour sa maison[17].

En 1618, Jean QUINSON, Zacarie MASSON et Hector DUREAU, manouvriers et bûcherons à Saint-Aubin, prennent du seigneur de Saint-Aubin, la dépouille d'un bois. Jean QUINSON ne sait pas signer[18].

En 1628, Jean QUINSON et d'autres tous manouvriers à Saint-Aubin, reconnaissent une dette à Hubert DAMARS pour une coupe de bois. Il ne sait pas signer[19].

En 1642, Jean QUINSON l'aîné fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[20].

En 1645, Jean QUINSON, laboureur à Saint-Aubin, âgé de 76 ans, comparaît dans une procédure relative au moulin banal de Saint-Aubin[21], [22]. Il serait donc né vers 1569.

Jean QUINSON et Jeanne FONTAINE sont les parents de:


D.1. (?) Nicolas, ne sait pas signer, vigneron, manouvrier, ! en 1638-1669, (†) 9.1.1678, × à Jacquette SUINOT, (†) 1.10.1661 au cimetière, devant l'église

×(2) 29.5.1662 à Nicole SUINOT, ne sait pas signer, ×(1) à Denis MOLIN

En 1638, lors d'un arpentage des vignes de l'Abbaye du Paraclet, Jean QUINSON déclare une vigne plus tard reprise par Nicolas QUINSON. Nicolas QUINSON fait lui aussi une déclaration[23].

En 1657, Nicolas QUINSON, vigneron, fait une d&eacu te;claration au censier de Saint-Aubin[24].

En 1669, Nicolas QUINSON, manouvrier à Saint-Aubin, et Nicole SUINOT, sa femme, vendent des terres à Etienne VAILLANT[25].


D.1. (?) Nicolas, non × à Anne GALLOIS


D.2. Richard, vigneron, manouvrier, ! en 1638-1659, ° ca 1617/1621, (†) 19.11.1676

En 1638, lors de l'arpentage des vignes de l'Abbaye du Paraclet, Jacques CAULAY déclare une vigne vendue à Richard QUINSON[26].

En 1644, Richard QUINSON est assigné comme témoin dans une procédure concernant le bois de Pont/Seine[27].

En 1659, Richard QUINSON, vigneron, fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[28].

En 1662, Richard QUINSON, vigneron et manouvrier est entendu comme témoin dans une enquête concernant le droit de chasse dans le bois du Tillet. Il est âgé de 45 ans, donc né vers 1617[29].

En 1703, Fiacre DANTIGNY déclare au terrier de Saint-Aubin:

un acquis de Gervais QUINSON, qui vient de Marie LE PAGE, veuve de Richard QUINSON

un bien de Simon MIGOURDIN, époux de Marie QUINSON, fille de Claude (en fait, de Richard), auparavant à Marie LE PAGE, veuve de Richard QUINSON[30].

× 3.2.1642 à Denise GALLOIS, (†) 6.7.1653, fille de Jean G. l'aîné

×(2) 30.11.1653 à Edmée DE GELANNE

×(3) /1656 à Marie LE PAGE, ne sait pas signer, ! en 1678

En 1678, Marie LE PAGE, veuve de Richard QUINSON, à Saint-Aubin, déclare une vigne au censier de l'Abbaye du Paraclet[31], [32].

Richard QUINSON et Marie LE PAGE sont les parents de:


D.2.A. Gervais, signe: Gervais Quinson avec paraphe, manouvrier, vigneron, ! en 1694-1703, × 3.2.1677 à Hélène VALÉE, ne sait pas signer, ° ca 1656, † & (†) 1.5.1715, ×(1) à Claude CAVOT, fille de Michel V. et Jeanne PILLART

En 1678, Gervais QUINSON, vigneron à Saint-Aubin, déclare une vigne prise en bail de l'Abbaye du Paraclet. Il signe "Gervais Quinson" avec paraphe[33], [34].

En 1684, Gervais QUINSON, de Saint-Aubin est assigné comme témoin pour un conflit sur les bois de Marnay. Sa femme est entendue[35].

En 1687, Gervais QUINSON, vigneron à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet, le bail d'une terre. Il signe[36].

En 1694, Gervais QUINSON, vigneron à Saint-Aubin, prend de Claude VALLÉE (neveu de son épouse) le bail d'une moitié de maison rue aux Charrons à Saint-Aubin. Il signe "Gervais Quinson" avec paraphe[37].

En 1694, Gervais QUINSON, vigneron à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail d'une vigne. Il signe[38].

En 1695, Gervais QUINSON, vigneron, fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[39].

En 1703, Gervais QUINSON, vigneron à Saint-Aubin, rétrocède à Michel GALLOIS des vignes à Saint-Aubin. Il signe "Gervais Quinson" avec paraphe[40].

En 1703, Gervais QUINSON, manouvrier à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[41].

Gervais QUINSON et Hélène VALLÉE sont les parents de:

×(2) 20.1.1716 à Marie GAUDOT, ne sait pas signer, de Fontaine-Mâcon, ° ca 1670, ×(1) à Claude LE BLANC


D.2.A.1. Claude, ne sait pas signer, manouvrier, × 2.12.1702 à Marie CAILLET, ne sait pas signer, ° ca 1680, fille d'Antoine C., manouvrier, † /1702, et Marguerite BARBIN (?)


D.2.A.2. Claude le jeune, signe: C Quinson, × 19.11.1714 à Jeanne DANTIGNY, ne sait pas signer, ° ca 1692, fille de Fiacre D. et Marie MOUTON


D.3. Claude, vigneron, meunier, † /1679

En 1677, Claude QUINSON, meunier de Saint-Aubin, et Françoise ROYER, sa femme, prennent de la seigneurie de Saint-Aubin le bail d'un moulin banal à eau et propre à faire farine[42].

× à NN.

×(2) à Françoise ROGER, ° ca 1629, † 28.10.1689, (†) le 29, “a tesmoigné beaucoup de résignation à la volonté de dieu”


D.4. (?) Jean, ne sait pas signer, manouvrier, vigneron, ! en 1657-1692, ° ca 1623, (†) 6.8.1693, × 28.7.1647 à Barbe MOUCHIN, † le matin et (†) le soir même 2.9.1665, “confessée seulem. pour avoir esté adverti trop tard”, probablement fille d'Edmé M. et Etiennette

En 1657, Jean QUINSON, vigneron, fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[43].

En 1674, Jean QUINSON et Alexandre PESCHE, vignerons à Saint-Aubin, prennent de Jacques DONDEAU la bail de terres. Ils ne savent pas signer[44].

En 1684, Jean QUINSON est assigné comme témoin pour un conflit sur les bois de Marnay[45].

En 1688, Jean QUINSON, vigneron à Saint-Aubin est nommé d'office par le Maire de Saint-Aubin expert pour régler la succession d'Angélique MAISTRE[46].

En 1692, Jean QUINSON, vigneron à Saint-Aubin, déclare une vigne, qu'il détient en son nom et comme ayant épousé Noëlle COLLOT, veuve d'Antoine BLANCHARD[47].

×(2) 10.11.1666 à Noëlle COLLOT, (†) 29.10.1693, ×(1) à Antoine BLANCHARD


D.4.A. Antoine, manouvrier, vigneron, ! en 1690-1694, × 29.6.1677 à Gervaise VEILLARD ou VILLARDON, fille d'Edmé V., † /1677, et Louise D'AOUST

En 1690, Edmé THOMAS rétrocède à Antoine QUINSON, vigneron à Saint-Aubin, une vigne[49].

En 1690, Antoine QUINSON, vigneron à Saint-Aubin, et Edmé THOMAS, remettent à l'Abbaye du Paraclet, une vigne prise en bail de l'épouse de Louis PIET[50].

En 1691, Sébastien BATAILLE rétrocède une maison à Saint-Aubin à Antoine QUINSON, vigneron à Saint-Aubin, qui ne sait pas signer[51].

En 1694, Antoine QUINSON, intervient pour une remise faite par feu Jean QUINSON, son père, d'une vigne de la succession de Paquet DIRESNE, acquise de feu Jean QUINSON et Antoine DROUET. Il ne sait pas signer[52].

Antoine QUINSON et Gervaise VEILLARD sont les parents de:


D.4.A.1. (?) Edmé, ne sait pas signer, ° ca 1693, × à Anne HUGUENIN, ° ca 1686, † & (†) 19.10.1719, a reçu le sacrement des infirmes

×(2) 28.11.1719 à Claudine COLLET, ne sait pas signer, ° ca 1696, fille de Jerôme C., † /1719, et Claudine ADAM, † /1719


D.5. (?) Pierre, manouvrier, † 29.5.1662, (†) le 30, × à Jeanne BENARD


D.6. (?) Jeanne "appelée la bruslée pour sa beauté ou mieux la Reyne des putains de St Aubin", ° ca 1625, (†) 20.11.1680