Saint-Aubin

PILLAVOINE

La famille PILLAVOINE est mentionnée à Saint-Aubin depuis le début du XVIème siècle avec Jean, époux de Guillemette.


A. Jean, manouvrier, laboureur, ! en 1505-1533, × /1505 à Guillemette, ! en 1505-1524

Jean PILLAVOINE, manouvrier à Saint-Aubin, et sa femme Guillemette, prennent en 1505 un bail emphytéotique à trois vies des abbesses du Paraclet[1], [2].

En 1512, Jean PILLAVOINE, laboureur à Saint-Aubin, fait une déclaration pour les dîmes du village[3].

Jean PILLAVOINE, laboureur à Saint-Aubin, et sa femme Guillemette vendent le 4.1.1524 les 3/4 d'une terre à Saint-Aubin et La Chapelle-Godefroy[4], [5].

Jean PILLAVOINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1519 et 1533, entre autre pour sa maison et pour une vigne achetée en 1528 par Jean ANCEAU[6].

Jean PILLAVOINE déclare dans plusieurs censiers de Saint-Aubin établis entre 1530 et 1532 une maison et jardin rue Chèvre plus une oche rue de Courmont[7], [8].

Jean PILLAVOINE paye censive à l'Abbaye du Paraclet entre 1535 et 1538[9].


B. Jean le jeune, hôtelier et marchand à Nogent/Seine, ! en 1535

Jean PILLAVOINE le jeune, hôtelier et marchand à Nogent sur Seine, comparaît en 1535 dans une procédure opposant les seigneurs de Saint-Aubin aux abbesses du Paraclet[10]. Jean est probablement originaire du village.


C. Nicolas, probablement foulonnier, ! en 1518-1533, † /1559, × à NN., ! en 1559-1569, peut-être une fille de Pierre DOURY

Nicolas PILLAVOINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1522 et 1533. Il déclare une briquerie et des terres baillées par l'Hôtel Dieu de Nogent sur Seine. Il possède une part de l'accin qui fut à feu Pierre DORY, une part du foulon, et une vigne, en commun avec son frère[11].

A la même époque, Jean DOURY est cité dans le censier de Saint-Aubin pour sa part de l'accin qui fut à Pierre DOURY et pour le moulin à foulon. Jean PILLAVOINE et Jean DOURY sont-ils les gendre et fils de Pierre DOURY?

La veuve et les héritiers de Nicolas PILLAVOINE sont cités dans le censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1569[12].

Nicolas est sans doute le père de cet autre Nicolas PILLAVOINE, cité dès 1566, car ce dernier est également foulonnier et il partage encore en 1574 une portion de jardin avec Claude DOURY.


D. Jean, sergent, ! en 1550-1561

Jean PILLAVOINE apparaît dans trois actes de 1550, 1552 et 1558 comme sergent de Saint-Aubin[13], [14], [15].

Jean PILLAVOINE est encore cité en 1561 dans le censier du seigneur de Saint-Aubin[16].

Jean PILLAVOINE est procureur fiscal en 1574[17].


E. Louise, ! en 1570-1578

Louise PILLAVOINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1570 et 1578[18]. Elle est peut-être la veuve de Jean MERCIER, sergent à Nogent sur Seine[19].


F. Nicolas, signe: Pilavoyne, marguillier, foulon de drap à Courclain, ! en 1566-1591, † 1591/1593, × à NN., ! en 1593-1595

Nicolas PILLAVOINE, foulon de drap à Courclain, est cité pour la première fois à Nogent sur Seine dans un reçu du 31.10.1566[20].

Nicolas PILLAVOINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1570 et 1585. Il déclare entre autre un moulin à foulon[21].

En 1574, dans sa déclaration au censier de Saint-Aubin, Claude DOURY, manouvrier, possède un cinquième de jardin dont les autres parts sont à Nicolas PILLAVOINE[22], [23].

Nicolas PILLAVOINE intervient en 1581-1582 comme marguillier de la fabrique de Saint-Aubin. Il signe "Pilavoyne"[24], [25].

Nicolas PILLAVOINE est cité pour la dernière fois en 1591[26]. Ses héritiers payent sa censive au seigneur de Saint-Aubin dès 1595[27].

La veuve de Nicolas PILLAVOINE paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1593 à 1595. Elle paye pour un demi-arpent de terre acquis de Pierre SIMON en 1594 et 1595, pour un acquêt de Jean SURTIN en 1594 et 1595 et pour un demi-arpent de terre de Jean DESPENCIER en 1595[28].

Nicolas PILLAVOINE semble être le seul représentant de la famille PILLAVOINE ayant vécu à Saint-Aubin après 1560. Un certain nombre d'indices permettent de penser que Pierre PILLAVOINE est son fils:

Nicolas et Pierre PILLAVOINE sont foulonniers à Saint-Aubin.

Nicolas paye censive pour Edmée BRIJON en 1585 alors que Pierre paye pour elle, Edmée BRIGEON, en 1596. Une déclaration de 1582 d'Edmée BERGUIN ( la même ?), veuve d'Edmon LOYER ou LOYRET, revient plus tard à Pierre PILLAVOINE[29].

Pierre PILLAVOINE paye censive en 1596 pour sa mère tant pour elle que en l'acquis de Jean SURTIN et Pierre SIMON, alors que la veuve de Nicolas PILLAVOINE payait censive po ur ces mêmes acquis en 1594 et 1595.


F.1. Pierre, ne sait pas signer, vigneron, foulon de drap, à Cocquelin ! en 1596-1631, (†) 27.9.1631, × à Aubine BENOIST, ! en 1606-1607, probablement fille de Guillaume B.

Pierre PILLAVOINE est cité pour avoir repris une masure déclarée en 1488 par Jean GALLOYS dit Guillot puis héritée pour moitié par Jean DORY[30].

Pierre PILLAVOINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1596 et 1606. En 1596, il paye la censive de sa mère[31], [32]. Pierre PILLAVOINE paye censive entre 1612 et 1623[33]. Pierre PILLAVOINE est encore cité dans une assignation de témoins en 1598[34].

Pierre PILLAVOINE apparaît comme vigneron dans un acte de 1605[35] et comme foulon de draps dans plusieurs actes établis entre 1615 et 1619[36], [37], [38].

En 1609, Pierre PILLAVOINE déclare plusieurs bâtiments à Courclain, en particulier un moulin à foulon[39]. Ce même moulin lui a été saisi en 1611[40].

Pierre PILLAVOINE est plusieurs fois cités entre 1605 et 1619 pour des terres partagées avec Guillaume GILLES et ses enfants[41].

En 1631, Pierre PILLAVOINE, foulon de draps à Saint-Aubin, est caution de Michel AUBERT, qui prend de l'Abbaye du Paraclet le bail des gros dîmes de Saint-Aubin[42].

Pierre PILLAVOINE a épousé Aubine BENOIST. Ils ne semblent avoir qu'un seul fils, Charles, auquel ils lèguent tous leurs biens en 1522[43].


F.1.A. Charles, signe: C Pillavoine avec paraphe, Maître, Honorable Homme, laboureur à Courclain, foulonier, marchand, ! en 1642-1664, ° ca 1611/1613, † & (†) 10.3.1671 dans l'église

Charles PILLAVOINE est parrain à La Chapelle-Godefroy les 24.8.1624, 14.10.1637 et 2.1.1664.

Charles PILLAVOINE fait une déclaration non datée au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre une maison à foulon avec moulin sur l'Arduisson, porcellerie, granges et arbres fruitiers[44].

En 1642, Charles PILLAVOINE fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare sa maison et foulon à Courclain et plusieurs terres qu'il tient comme fermier de plusieurs particuliers[45].

En 1643, Charles PILLAVOINE comparaît avec d'autres habitants de Saint-Aubin dans un acte des eaux-et-forêts de Nogent/Seine[46].

En 1645[47] et 1646[48], Charles PILLAVOINE, laboureur et foulonnier à Courclain, âgé de 32 ans est assigné comme témoin avec d'autres habitants de Saint-Aubin.

En 1652, Charles PILLAVOINE, laboureur à Courclain, prend le bail de terres à Saint-Aubin. Il signe "C Pillavoine" avec paraphe[49].

En 1654, Charles PILLAVOINE, laboureur à Courclain, cède un bail de 6 arpents 1 quartier de terre à Saint-Aubin. Il signe "C Pillavoine" avec paraphe[50].

En 1656, Charles PILLAVOINE intervient avec d'autres particuliers de Saint-Aubin pour un payement à la veuve Jean SIMON[51].

En 1664, Charles PILLAVOINE prend le bail d'un tronçon de la rivière d'Ardusson au dessus de son moulin à foulon[52].

En 1707 et 1715, Jean ORRY achète les deux moitiés d'un moulin à foulon au hameau de Courclain sur la rivière d'Arduisson à:

Honnête Femme Jeanne PILLAVOINE, veuve de Pierre DROUIN, potier d'étain à Nogent/Seine

Edmée PILLAVOINE, épouse d'Adrien VIOLAINE, maître apothicaire à Nogent/Seine[53].

×(1) 24.10.1629 La Chapelle-Godefroy à Catherine TROTIN, de La Chapelle-Godefroy, (†) 10.9.1641 dans l'église, proche l'autel Saint Sébastian, n'a point fait de testament, fille Martin T.

×(2) 18.11.1641 à Quenette ou Etiennette DUREAU, ° ca 1624, (†) 12.3.1644 "dans l'église, proche l'autel St Sébastien", fille de Guillaume D. et Jeanne GRILLART

×(3) /1644 à Honnête Femme Edmée BESANÇON, ne sait pas signer, marraine à La Chapelle-Godefroy le 13.12.1662 et 7.2.1666, (†) 27.2.1668, fille de Jean B. et Anne GUICHARD


F.1.A.1. Pierre, signe: Pierre Pillavoine avec paraphe, Maître, Honorable Homme, laboureur, greffier de justice à Saint-Aubin, praticien, ! en 1644-1675, † 10.7.1675, (†) le 16 "proche l'autel St Sebastien", × 30.7.1658 à Scholastique BARDY, ° ca 1630, (†) 30.12.1675 dans l'église, fille de Jean B. et Marie DE FLAIR

En 1671, Maître Pierre PILLAVOINE, greffier de justice à Saint-Aubin, intervient dans un conflit entre Marie LE LOUP et Angélique MAISTRE[55].

En 1674, Maître Pierre PILLAVOINE, praticien à Saint-Aubin, passe une transaction avec Angélique MAISTRE. Il signe "P Pillavoyne" avec paraphe[56].

En 1675, Maître Pierre PILLAVOINE, procureur en la Mairie de Saint-Aubin, achète 2 arpents et demi de terre à partager avec les héritiers de Marie LELOUP. Il signe "P Pillavoyne" avec paraphe[57].

En 1675, Pierre PILLAVOINE, laboureur à Saint-Aubin, achète un demi-arpent de vigne en Pothière[58].

En 1681, apparaissent dans une sentence Claude LAURENT, tuteur de Charles et Edmée PILLAVOINE, et Pierre PILLAVOINE, sous la curatelle de Michel MASSEY, enfants de Pierre PILLAVOINE et Scholastique BARDY[59].

Pierre PILLAVOINE et Scholastique BARDY sont les parents de:


G. Hilaire, maître serrurier en la ville de Nogent/Seine, † /1640, fils de Guillaume P., × 1605/1607 à Marie AYMERY, peut-être fille de Maître Jean A., † 1607/, procureur à Nogent/Seine


H. Edmé, × 8.11.1629 à Marguerite TROTIN, de La Chapelle-Godefroy