Saint-Aubin

MIGOURDIN

(aussi MIGORDIN)

La famille MIGOURDIN est une ancienne famille de Saint-Aubin. Elle est représentée sur le censier de Saint-Aubin de 1488 avec Martin MIGOURDIN. Martin semble avoir laissé deux fils: Jacquin et Martin. La descendance de Jacquin est bien connue grâce à un acte de 1540 citant ses cinq enfants alors qu'on ne sait rien de la descendance possible de Martin. Toutefois, au début du XVIème siècle apparaissent 2 autres membres de cette famille: Jean dès 1511 et Jean le jeune dès 1518.


A. Martin[1], ! en 1488-1496, † en 1496, × à NN., probablement surnommée "La Migourdine" en 1499, ! en 1496-1507 et peut-être encore en 1533

Martin MIGOURDIN apparaît pour la première fois à Saint-Aubin dans le censier de l'Abbaye du Paraclet en 1488-1490. Il y déclare plusieurs héritages, terres et vignes, plus sa maison sise rue de Courmont à Saint-Aubin[2].

Martin MIGOURDIN paye régulièrement sa contribution, cens et coutume au censier des seigneurs de Saint-Aubin entre 1491 et 1496; il paye entre autre pour sa maison rue de Cormont. Dès 1496 et jusqu'en 1533, sa veuve et ses héritiers continueront à payer pour ces mêmes héritages[3].

Martin MIGOURDIN semble avoir été le père de deux fils: Jacquin et Martin. En effet, dans plusieurs extraits des censiers de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin de 1530 et 1532, sont taxés pour une maison rue de Courmont et un arpent de vigne au Houssoy, tantôt les héritiers de Martin MIGOURDIN[4], [5], tantôt Martin MIGOURDIN et la veuve de Jacquin MIGOURDIN, co-héritiers[6]. D'autre part, Jacquin MIGOURDIN paye en 1527 la censive des héritiers de Martin MIGOURDIN.

Les héritiers de Martin MIGOURDIN payent censive pour une maison et la moitié de 5 quartiers de vigne (avec Jean TROTIN en 1536) entre 1535 et 1538. En 1538, ils payent 2 deniers sur les 3 qu'ils doivent, le reste étant payé par Jean PILLAVOINE[7].

Enfin, Jacques ADAM, arrière-petit-fils de Jacquin MIGOURDIN, et Fiacre GUILLAUME, gendre de Paquet GRILLAT et d'une arrière-petite-fille de Jacquin MIGOURDIN, sont cités ensemble en 1623 pour avoir repris la maison que déclarait Martin MIGOURDIN en 1488. Ce même Jacques ADAM est encore cité en 1623 pour avoir repris les vignes que déclarait la veuve de Jacquin MIGOURDIN en 1532.


A.1. Martin[8], ! en 1511-1541

Martin MIGOURDIN paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1511 et 1533. Il paye entre autre pour sa vigne et sa maison sise rue Chèvre. Il paye avec Jean BEGUE en 1532 et avec Jean ANCEAU en 1533[9].

Dans plusieurs extraits des censiers de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin de 1530 et 1532, Martin MIGOURDIN déclare:

seul, un quartier de vigne au Houssoy (déclarée en 1530 par Jean MIGOURDIN l'aîné)[10], [11]

en commun avec Colin SIMON, Michelet BENOIST et Jacquinot BEGUE, héritiers de Jacquin MERCIER, une maison et des terres attenantes[12], [13].

En 1529, Martin MIGOURDIN est cités parmi les mercenaires des Religieuses du Paraclet qui sont enjoints de ne plus essarter le bois de Pothière[14].

Martin MIGOURDIN est cité pour la dernière fois dans une liste des habitants de Saint-Aubin en 1541[15].

Martin MIGOURDIN intervient comme tuteur des enfants de Jean ANCEAU dans un censier de 1532[16].

Martin MIGOURDIN paye censive à l'Abbaye du Paraclet pour une vigne entre 1535 et 1538. Il intervient pour les héritiers de Jean ANCEAU en 1535 et 1536 et pour Jean MIGOURDIN en 1538[17].


A.2. Jacquin, vigneron, laboureur, ! en 1500-1530, ° ca 1481/1484 Saint-Aubin, † 1529/1530, × à Jeanne, ! en 1530-1541

En 1512, Jacquin MIGOURDIN est caution de Jean PILLAVOINE pour le bail des dîmes de Saint-Aubin[18].

Jacquin MIGOURDIN est né vers 1481/1484 à Saint-Aubin. Il apparaît deux fois comme témoin dans une contestation au sujet du droit de chasse dans les garennes de Pont/Seine, en 1515 puis en 1521. Il déclare être natif de Saint-Aubin et être âgé de 31 ans en 1515 et 40 ans 1521[19], [20].

Jacquin MIGOURDIN se déclare vigneron en 1515 puis laboureur en 1521. Il dit avoir toujours demeuré à Saint-Aubin.

En 1536, mention de terres labourées par la MIGOURDINE où feu Jacques MIGOURDIN fut débouté en 1523 et condamné à l'amende[21].

Jacquin MIGOURDIN paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1500 et 1528, principalement pour ses vignes; sa veuve le remplace dès 1532[22].

Dans plusieurs extraits des censiers de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin entre 1530 et 1538, Jacquin MIGOURDIN[23], sa veuve[24] ou même ses héritiers[25] déclarent plusieurs pièces de vigne au Houssoy[26].

Jeanne, sa veuve, est citée pour la dernière fois dans une liste d'habitants de Saint-Aubin établie en 1541[27].

En 1520, Jacquin MIGOURDIN et sa femme Jeanne prennent en bail à titre de rente foncière d'Etienne VOLTON une maison[28]. Cette même maison sera rachetée en 1540 par les seigneurs de Saint-Aubin[29], [30]. L'acte de vente donne la liste des 5 enfants de Jacquin MIGOURDIN[31]:


A.2.A. Martin le jeune, laboureur et sergent en la justice de Saint-Aubin, ! en 1548-1562, † 1562/1563, × à Marguerite MERLIN, ne sait pas signer, ! en 1563-1573

Martin MIGOURDIN le jeune est né vers 1507/1513 à Saint-Aubin. Cité comme témoin dans deux enquêtes en 1542[33] et 1548[34], il se déclare natif de Saint-Aubin, âgé de 35 ans en 1542, de 35 à 36 ans en 1548.

Martin MIGOURDIN se déclare laboureur en 1542 et sergent en la justice de Saint-Aubin en 1548.

En 1559, Martin MIGOURDIN prend du roi le bail de 16 arpents de terre[35].

Martin MIGOURDIN paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1562, en particulier pour les biens de sa femme. Sa veuve et ses héritiers le remplacent à partir de 1563 et jusqu'en 1572[36].

Martin MIGOURDN a épousé Marguerite MERLIN, qui vend des terres au seigneur de Saint-Aubin en 1573. Elle ne sait pas signer[37]. Marguerite MERLIN est sans doute une proche parente d'Alexis MERLIN qui la représente dans le censier de Saint-Aubin en 1567 et 1570. Marguerite est sans doute une descendante de Jacquin MERLIN car Guillaume MIGOURDIN son fils est cité parmi les héritiers de Jacquin MERLIN en 1585[38].

Martin MIGOURDIN est le père de Guillaume. Celui-ci est cité fils de feu Martin MIGOURDIN en 1571 dans les registres paroissiaux de Saint-Aubin; il est alors parrain de Catherine, fille d'Etienne VOIETERIN.


A.2.A.1. Guillaume, Honorable Homme, signe: Guyllaume Mygordin, charron, laboureur, marchand, commissaire établi à la terre et seigneurie de Quincey en 1611-1617, ! en 1573-1618, † 1625/1629, × à Denise EURAT, ! en 1572-1629, fille de Noël E.

Guillaume MIGOURDIN est cité pour avoir repris une partie des héritages que plusieurs particuliers déclaraient au censier de Saint-Aubin en 1532: Pierre SOMMILLON, Martin MIGOURDIN (son grand-père) et consorts, Ambroise SIMON (grand-père de son épouse) et consorts[39], [40], [41].

En 1573, Guillaume MIGOURDIN, charron à Saint-Aubin, achète à Jean SIMON une maison partagée avec Pierre SIMON et Nicolas ADAM, co-héritiers de l'héritage qui fut à Ambroise SIMON[42]. En 1577, il échange avec Pierre SIMON cette part de maison contre une autre portion de maison[43].

Guillaume MIGOURDIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1573 à 1585. En 1573, il paye avec Gilles COLLART (son beau-frère) pour les hoirs de Noel EURAT (son beau-père)[44].

En 1574, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de 30 arpents de terre. Il signe "Guyllaume Mygordin" avec paraphe[45], [46].

En 1575, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de 30 arpents de terre[47], [48].

En 1575, Guillaume MIGORDIN, laboureur à Saint-Aubin, échange des terres à Saint-Aubin. Une annotation de 1582 est signée "Guyllaume Mygordin"[49].

En 1576, Guillaume MIGORDIN, laboureur à Saint-Aubin, et Denise EURAT, sa femme, vendent des terres à Saint-Aubin. Il signe et elle ne sait pas signer[50].

En 1577, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, achète une part de maison rue Pescheloche[51].

Entre 1570 et 1580, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[52].

En 1575/1576[53], 1581 et 1582[54], [55], Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet. Il signe signe "Guyllaume Mygordin".

En 1581, Guillaume MIGORDIN, laboureur à Saint-Aubin, et Denise EURAT sa femme, procède à des échanges avec Gilles COLLARTet Claude EURAT (sœur de Denise) sa femme. Une clause de contrat prévoit que si Guillaume MIGOURDIN et Denise EURAT n'avaient pas d'enfants, la place qu'ils achètent retournerait audit COLLART et à sa femme[56].

En 1583, Guillaume MIGORDIN, laboureur à Saint-Aubin, achète une terre à Avant[57].

En 1584, Honorable Homme Guillaume MIGORDIN, marchand et laboureur à Saint-Aubin, achète une terre[58].

En 1588, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, échange plusieurs propriétés avec Pierre SYMON. Il obtient entre autre la moitié d'une grange qui fut à Ambroise SYMON, dont il possédait déjà une portion par indivis avec Marguerite SYMON, sa co-héritière dudit Ambroise SYMON, l'autre moitié est à Pierre MERAUSSE pour ce qui fut à Etienne MERLIN[59].

En 1588, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, vend une maison[60].

En 1590, Guillaume MIGOURDIN fait un achat à Saint-Aubin[61].

Entre 1593 et 1606, Guillaume MIGOURDIN intervient dans le censier de Saint-Aubin avec plusieurs membres de la famille SIMON, probablement cousins maternels de sa femme: Jean, Nicolas et Marguerite SIMON, veuve de Nicolas ADAM, Hilaire DESQUAINS fils de Laurence SIMON. En 1593, Guillaume MIGOURDIN intervient comme tuteur des enfants de Gilles COLLART (son beau-frère)[62], [63].

En 1594, Guillaume MIGOURDIN et Denise EURAT, sa femme, font un achat[64].

En 1596, Guillaume MIGORDIN, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de 20 arpents de terre labourable. Il signe "Guille. Migordin"[65], [66].

En 1597, Guillaume MIGOURDIN, laboureur au Paraclet, achète à un particulier des terres à Saint-Aubin autrefois acquises de la veuve de Jacques MIGOURDIN et des enfants mineurs de feue Marguerite MIGOURDIN[67].

En 1597, Guillaume MIGOURDIN et Denise EURAT, sa femme, font des échanges avec des particuliers de Saint-Aubin[68], [69].

En 1599, Guillaume MIGORDIN, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de 5 arpents de terre[70].

En 1606, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, et Denise EURAT sa femme, achètent une terre au Houssoy[71].

En 1606, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de 20 arpents de terre[72].

En 1609, Guillaume MIGOURDIN, marchand et laboureur, fait un achat[73].

En 1610, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il posséde plus de 56 arpents de terre[74].

En 1610, Guillaume MIGORDIN, laboureur à Saint-Aubin, achète une terre à Avant[75].

Guillaume MIGOURDIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1612 à 1623[76].

En 1614, Guillaume MIGOURDIN déclare des prés à Marnay[77].

Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin est établi commissaire à la terre et seigneurie de Quincey en 1611. Il l'est encore en 1617[78].

En 1615, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin s'accorde avec Pierre PILLAVOYNE, qui renonce à un appel au bailliage. Il signe "Guyllaume Mygordin"[79].

Guillaume MIGOURDIN et Denise EURAT se retirent en 1617 à l'Abbaye du Paraclet à laquelle ils lèguent tous leurs biens[80], [81].

Guillaume MIGOURDIN est mort entre 1625 et 1627[82]. Sa veuve fait une déclaration en 1629[83].


A.2.B. Pierre, laboureur, ! en 1540-1544, † /1559, × à NN., ! en 1559-1563

Pierre MIGOURDIN apparaît deux fois à Saint-Aubin, en 1540 pour la vente de la maison de son père et en 1544 lors d'une déclaration pour les dîmes de Saint-Aubin. Il est alors laboureur[84].

Pierre MIGOURDIN est mort avant 1559. Sa veuve paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1563[85].


A.2.C. Etienne, vigneron, ! en 1540-1548

Etienne MIGOURDIN apparaît deux fois à Saint-Aubin, en 1540 pour la vente de la maison de son père et en 1548, pour un témoignage. Il se déclare alors vigneron et âgé de 26 ans[86].


A.2.D. Jacques, signe: Jacques Migordin, laboureur, possède une maison rue de Cormont, ! en 1559-1580, † 1580/1581, × à Jeanne GALLOIS, ne sait pas signer, ! en 1570, fille de Jean G. dit Bruyant

Jacques MIGOURDIN paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1580[87].

En 1574, Jacques MIGOURDIN fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin pour 32 articles, dont une maison rue de Courmont. Il signe "Jacques Migordin"[88], [89], [90].

En 1576, Jacques MIGOURDIN fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[91].

Jacques MIGOURDIN est cité laboureur en 1575. Il vend alors avec sa femme Jeanne GALLOIS des biens provenant de la succession de Claude D'AOUST qu'ils ont en commun avec Jean MIGOURDIN et son épouse Jeanne HUGUENIN[92]. Quels liens peuvent entretenir Jacques et Jean MIGOURDIN? Pourquoi possèdent-ils la succession de Claude D'AOUST?

Jeanne GALLOIS ne sait pas signer. Elle est certainement la fille de Jean GALLOIS dit Bruyant dont Jacques MIGOURDIN est dit héritier dans le censier de Saint-Aubin de 1563. Jacques MIGOURDIN est aussi cité en 1568 tuteur de Jean ROUSSAT qui est sans doute le Jean ROUSSAT le jeune cité en 1563 co-héritier avec lui de Jean GALLOIS dit Bruyant.

Jacques MIGOURDIN et Jeanne GALLOIS sont les parents de:

En 1597 est vendu un bien provenant de la veuve de Jacques MIGOURDIN et de feue Marguerite MIGOURDIN[93]. Jean ADAM le jeune, fils de Marguerite MIGOURDIN, est cité pour avoir repris le cens de Jacques MIGOURDIN entre 1581 et 1585 et Jacques ADAM, son fils, en 1623. D'autre part, Jacques ADAM paye censive en 1602 pour les hoirs de Marguerite MIGOURDIN[94].


B. Jean[95] , ! en 1511-1520

Jean MIGOURDIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin en 1511, 1513 et 1520[96].


B. (?) Jean, ! en 1530-1532, † /1532, × à NN., ! en 1532

Jean MIGOURDIN paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1526 et 1529[97].

Dans plusieurs extraits des censiers de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin entre 1530 et 1532, Jean MIGOURDIN déclare un quartier de terre en l'oche "La Gaillarde" ou "La Grillarde"[98], [99], [100].

Jean MIGOURDIN apparaît en 1532 comme co-hériter de Jean GALLOIS avec Jean GALLOIS l'aîné (et Claude GALLOIS) pour 2 maisons[101], [102].

Jean MIGOURDIN semble être mort en 1532 car sa veuve est alors citée dans le censier de Saint-Aubin[103].

La veuve de Jean MIGOURDIN paye censive à l'Abbaye du Paraclet en 1536[104].


C. Jean l'aîné, laboureur à Courclain, ! en 1530-1542, ° ca 1497

Dans plusieurs extraits des censiers de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin entre 1530 et 1532, Jean MIGOURDIN l'aîné déclare un quartier de vigne au Houssoy[105], [106], [107].

Jean MIGOURDIN l'aîné est encore cité dans une liste d'habitants de Saint-Aubin en 1541[108]. En 1542, entendu comme témoin dans une procédure, il se déclare vigneron, âgé de 45 ans et natif de Saint-Aubin[109].


D. Jean le jeune, ! en 1518 et 1533-1537

Jean MIGOURDIN le jeune est cité deux fois dans le censier du seigneur de Saint-Aubin de 1491-1533, une première fois en 1518 et ensuite en 1533. Quinze ans séparent les deux déclarations qui correspondent peut-être à deux personnes différentes[110].

Jean MIGOURDIN le jeune est fait prisonnier en 1535 avec Pierre LAMANT dit Quoquenceau pour un délit dans les garennes de Pont/Seine. Les seigneurs de Saint-Aubin prennent fait et cause pour les deux prisonniers afin d'affirmer leurs droits sur les garennes[111], [112].

Jean MIGOURDIN le jeune paye censive à l'Abbaye du Paraclet entre 1535 et 1537[113].


E. Aubin, manouvrier, ! en 1548, ° ca 1500 Saint-Aubin

Aubin MIGOURDIN est cité témoin en 1548 dans une procédure de contestation entre Laurent NUGAULT, seigneur de Saint-Aubin, et les religieuses du Paraclet. Il se dit manouvrier, âgé de 48 ans et natif de Saint-Aubin[114].


F. Claude, vigneron, ! en 1564-1566, † 1566/1568, × à NN., ! en 1568-1569

Claude MIGOURDIN, vigneron à Saint-Aubin, prend un contrat de rente en 1564[115], [116]. Entre 1565 et 1566, il paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin; sa veuve le remplace en 1568 et 1569[117].


G. JeanSuivent plusieurs citations, pendant la seconde moitié du XVIème siècle, pour Jean MIGOURDIN. Il s'agit de plusieurs personnes car à la même époque apparaissent Jean le jeune et Jean l'aîné.

Jean MIGOURDIN, vigneron, prend un contrat de rente en 1564[118]

Jean MIGOURDIN, † /1568, × à Jeanne SYMON[119]


Jean MIGOURDIN l'aîné paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1566[120].

Jean MIGOURDIN dit Niquel, paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin en 1561 et 1562[121]

Jean MIGOURDIN le jeune paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin en 1563, 1564 et 1568[122].

Jean MIGOURDIN paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1565 et 1578, entre autre, après 1577, comme tuteur des enfants DIRESME[123]. Il faut sans doute rapprocher cette citation avec le fait que Jean DIRESNE tient l'héritage déclaré en 1532 par Jean MIGOURDIN.

Jean MIGOURDIN, vigneron, cité en 1574 avec sa femme Jeanne HUGUENIN[124].

Jean MIGOURDIN, laboureur, cité dans un bail passé en 1574 puis vendu en 1582[125].


I. Jean, ! en 1574, † /1593, × à Marguerite VOITERIN, ! en 1599-1614

Jean MIGOURDIN déclare en 1574 une maison rue Chèvre[126], [127]. Il signe sa déclaration "J Migordin" avec paraphe. Une seconde déclaration, attachée à la première, et datée de 1609, fait apparaître Marguerite VOITERIN, veuve de Jean MIGOURDIN, et tutrice de son fils Etienne MIGOURDIN. A ce titre, Marguerite VOITERIN déclare la moitié d'une petite maison rue Chèvre partagée avec les héritiers de Lié VOITERIN, lui-même fils d'Etienne et Jeanne MIGOURDIN. Il faut donc supposer qu'il existe une proche parenté, soit entre Jean et Jeanne MIGOURDIN, soit entre Marguerite et Etienne VOITERIN.

Les héritiers de Jean MIGOURDIN payent censive au seigneur de Saint-Aubin en 1593 et 1594. Marguerite VOITERIN paye tant pour elle que pour les h&eac ute;ritiers de Jean MIGOURDIN entre 1599 et 1602. La veuve de Jean MIGOURDIN paye en 1610 et 1611[128].

La veuve de Jean MIGOURDIN est citée dans plusieurs déclarations entre 1606 et 1613. Elle paye aussi pour les hoirs de Lié VOITERIN[129], [130], [131].

Jean MIGOURDIN et Marguerite VOITERIN sont les parents de:


I.1. Etienne, ! en 1593-1612, † /1638, × /1625 à Marguerite MASSE, ! en 1638-1642, probablement ×(2) à Aubin GENERAT, fille de Laurent M. et Marie PINET

Etienne MIGOURDIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1593 et 1595. En 1595, Pasquet DIRESME paye pour une maison rue Chevre acquise de Etienne MIGOURDIN[132], [133].

Etienne MIGOURDIN est parrain en 1607 d'une fille d'Etienne VOITERIN, frère de Lié et probablement proche parent de sa mère Marguerite VOITERIN.

Etienne MIGOURDIN semble également un proche parent de Nicolas MIGOURDIN. En 1609, Etienne MIGOURDIN est cité pour avoir vendu avec Ambroise BARBOTIN une maison qui avait appartenue à Nicolas MIGOURDIN[134]. D'autre part, le fils Laurent de Nicolas MIGOURDIN est parrain du premier fils connu d'Etienne MIGOURDIN.

Etienne MIGOURDIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1618 et 1623[135] .

Etienne MIGOURDIN était certainement encore en vie le 11.12.1634, date à laquelle sa fille Guillemette est marraine. Il est mort avant 1638 car sa veuve apparaît dans deux déclarations de 1638 et 1642[136], [137]. La dernière déclaration a été établie pour sa maison, plus tard à François BILLOU, son gendre.

Etienne MIGOURDIN et Marguerite MASSE sont les parents de:


I. (?) Jean, ! en 1575-1582

La filiation de Nicolas à Jean MIGOURDIN est attestée par son acte de mariage qui est filiatif. Nicolas fils de Jean MIGOURDIN est d'autre part cité témoin dans l'acte de mariage de Pierre ROSSART et Laurence COLLET en 1581.

Jean MIGOURDIN cité dans plusieurs déclarations de censive à l'Abbaye du Paraclet entre 1575 et 1581[138], [139], [140]. Il déclare un quartier de terre en l'osche à "la Gaillarde" comme Jean MIGOURDIN en 1532.

Jean MIGOURDIN est peut-être le père de l'épouse de Jean DIRESNE car la veuve de Nicolas MIGOURDIN et Jean DIRESNE sont cités pour avoir repris les héritages déclarés entre 1575 et 1582 par Jean MIGOURDIN[141], [142].


I.2. Nicolas, manouvrier, possède une maison à Cormont, ! en 1593-1614, † /1623, × 2.12.1581 à Henriette FONTAINE, fille de Claude F., † /1581

Sans doute vers 1623, la maison de feu Nicolas MIGOURDIN est celle que déclarait Jean MORANGE en 1532 au censier de l'Abbaye du Paraclet[143].

Nicolas MIGOURDIN apparaît dans plusieurs déclarations entre 1582 et 1593 avec les enfants de Claude FONTAINE, son beau-père. En 1582, il fait une première déclaration en commun avec Jean FONTAINE dit Claude[144], [145], [146], puis en 1583, avec Jean fils de Claude FONTAINE, probablement le même[147], [148].

Nicolas MIGOURDIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1593 à 1608. De 1593 à 1596, il fait une déclaration pour Jean et Marguerite, enfants de Claude FONTAINE[149].

Nicolas MIGOURDIN est cité manouvrier en 1599[150].

Nicolas MIGOURDIN est témoin dans une enquête en 1598[151].

Nicolas MIGOURDIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1601 à 1614[152], [153]. Il déclare entre autre une maison rue de Courmont. Il pourrait s'agir de la maison rue de Courmont que déclaraient en 1532 Jean MORANGES et Pierre BLANCHARD et qui devint en 1623 la propriété de Henriette FONTAINE, veuve de Nicolas MIGOURDIN, puis en 1643 de Jean BILLOU (époux de Guillemette MIGOURDIN, fille d'Etienne) et Jean FONTAINE (époux de Marie MIGOURDIN) à cause de leurs femmes[154].

Nicolas MIGOURDIN est le père de Laurent, comme en atteste un acte de 1619[155].


I.2.B. Laurent, (†) 21.5.1641 Avant-lès-Marcilly, × à Edmée BEILLARDON[156], à Avant-lès-Marcilly


J.2.B.1. Thomas, ne sait pas signer, laboureur à Tremblay, vigneron, ! en 1661-1667, † 11.12.1709 Avant-lès-Marcilly, (†) le 12

En 1661, Thomas MIGOURDIN, vigneron à Saint-Aubin, et Légère LEGRAND, sa femme, veuve de Charles HEDRY, passent un accord pour entretenir sur leur communauté les deux enfants du premier mariage de Lég& egrave;re. Ils ne savent pas signer[157].

En 1663, Thomas MIGOURDIN, vigneron à Saint-Aubin, et Légère LEGRAND, vendent des biens[158].

En 1667, Thomas MIGOURDIN, vigneron à Saint-Aubin, et Légère LEGRAND, sa femme, vendent un quartier et demi de vigne à Nogent/Seine. Cette vigne appartient à Légère LEGRAND et est voisine d'une autre vigne appartenant à Pierre LEGRAND[159].

× 3.10.1661 à Legère LE GRAND, (†) 14.1.1668, ×(1) à Charles HEDRIT

×(2) 3.2.1670 Avant-lès-Marcilly à Catherine MOUZARD, ° ca 1634, † 5/8.6.1706 Avant-lès-Marcilly, (†) le 6/9, fille de Gabriel M. et Lupienne BIGER, ×(1) 25.1.1655 Avant-lès-Marcilly à Toussaint LE MASLE, fils de Noél L. M. et Edmée GARNIER


K. NN.La fille de Pierre MIGOURDIN et Etienne VOITERIN, époux de Jeanne MIGOURDIN, possèdent une maison et des terres en indivis; il est donc probable que Pierre et Jeanne soient frère et sœur.


K.1. Pierre, vigneron, ! en 1571, † 1571/1573, × /1571 à Jacquette ANCEAU, fille de Georges A., ×(1) à Pierre GUEU, ×(3) 26.10.1573 à Pierre MAROTTE, de Fontaine-Mâcon, fils de François M., † /1573

En 1571, Pierre MIGOURDIN, vigneron à Saint-Aubin, renonce a ses droits sur un quartier de vigne, advenue par le décès d'Anne SOMMILLON, épouse de Lié GILLES[160].

Pierre MIGOURDIN paye censive au seigneur de Saint-Aubin en 1571 pour sa femme Jacquette ANCEAU[161]. Celle-ci est la fille de Georges ANCEAU. Veuve en 1573, elle se remarie avec Pierre MAROTTE de Fontaine-Mâcon.

Jacquette ANCEAU fait pour sa fille Jeanne MIGOURDIN une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin, certainement vers 1570-1580. Elle déclare entre autre une terre en indivis avec Etienne VOITERIN, époux de Jeanne MIGOURDIN[162].

Dans une déclaration de censive de 1570-1580, la veuve de Jacques CHEVRIER (Marion PILLAVOINE) déclare la moitié d'une maison rue Chèvre partagée avec les héritiers de Pierre MIGOURDIN[163].

Pierre MIGOURDIN et Jacquette ANCEAU sont les parents de:


L. Jean dit Martin, signe: Jehan Migourdin, demeurant à La Chapelle-Godefroy, ! en 1559-1585, × 4.7.1570 à Jeanne, de La Chapelle-Godefroy, ×(1) à Benjamin MICHEL

Jean MIGOURDIN dit Martin paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin de 1559 à 1585[164].

En 1575/1576[165] et 1582[166], [167], Jean MIGOURDIN dit Martin de La Chapelle-Godefroy fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet. Il déclare des biens à Courmont. Il signe "Jehan Migourdin". Il intervient également comme marguillier de La Chapelle-Godefroy.


L. (?) Jean, à La Chapelle-Godefroy, × à Marie, marraine à La Chapelle-Godefroy le 5.3.1582


M. Guillaume

Il pourrait s'agir de Guillaume MIGOURDIN dit le petit moine, fils adoptif de son oncle Guillaume MIGOURDIN, époux de Denise EURAT.

× à Jacquette SOMMILLON, ! en 1629, peut-être fille de Jacques S. et Marie PIERRE


M.1. (?) Guillaume, Honorable Homme, signe; G Migourdin, Maître bourrelier à Paris, rue Maubuey, ! en 1677-1695

En 1677[168], 1689[169], [170], [171] et 1695[172], Honorable Homme Guillaume MIGOURDIN, maître bourrelier à Paris, rue Maubué, paroisse Saint Médéricq, intervient dans divers contrats et déclarations à Saint-Aubin. Il signe "G migourdin".


N. Jeanne, ° ca 1626, (†) 10.10.1646


O. Pierre, signe: pierre migourdin, vigneron à La Chapelle-Godefroy, † /1690

En 1690, Simone DRU, veuve de Pierre MIGOURDIN, vigneron à La Chapelle-Godefroy, et Simon MIGOURDIN, âgé de 24 ans, son fils, prennent le bail d'une maison à La Chapelle-Godefroy. Elle ne sait pas signer, lui signe "T Migourdin" avec paraphe[173].

× /1658 à Simone DRU, ne sait pas signer, ! en 1690

Thomas MIGOURDIN, parrain du premier fils de Pierre MIGOURDIN, pourrait être son parent, peut-être son frère.


O.1. Thomas, signe: T Migordin avec paraphe, vigneron à La Chapelle-Godefroy, ! en 1693-1697

En 1693, Thomas MIGOURDIN, vigneron à La Chapelle-Godefroy, et Edmée LE PAGE, sa femme, déclarent une maison à La Chapelle-Godefroy proche le moulin héritée de Claude LE PAGE, p&e grave;re d'Edmée. Il signe "T Migourdin" avec paraphe, elle ne sait pas signer[174].

En 1695, Thomas MIGOURDIN intervient dans un contrat comme syndic des habitants de La Chapelle-Godefroy. Il signe "T Migourdin" avec paraphe[175].

En 1696, Thomas MIGOURDIN, vigneron à La Chapelle-Godefroy, figure parmi les créanciers de la succession de Jean JACOPIN et Marie THOMAS[176].

× 8.2.1683 La Chapelle-Godefroy, cm 6.2.1683[177] à Edmée LEPAGE, ne sait pas signer, fille de Claude L.

×(2) à Jeanne THIERSON, ! en 1714

En 1714, Jeanne THIERSON, femme de Thomas MIGOURDIN, à La Chapelle-Godefroy, passe un accord avec Jeanne GOURON pour les blessures qu'elle a infligées à ladite GOURON[178].


O.2. Simon, signe: Migourdin, vigneron, manouvrier à La Chapelle-Godefroy, † 15.10.1695 La Chapelle-Godefroy, (†) le 16

En 1697, Thomas MIGOURDIN, vigneron à La Chapelle-Godefroy, et Marie QUINSON, veuve de Simon MIGOURDIN, vigneron à La Chapelle-Godefroy, déclarent des terres à La Chapelle-Godefroy. Elle ne sait pas signer[179].

× 24.11.1692 La Chapelle-Godefroy à Marie QUINSON, ne sait pas signer, ! en 1697, ×(1) à Edmé DUCHAT, fille de Richard Q. † /1692 et Marie LE PAGE, † /1692