Saint-Aubin

MAROT


ou MAROTTE


A. Denis
[1], laboureur, garennier et garde de la garenne en 1516-1518, ! en 1519-1543, ° ca 1485/1493

Denis MAROTE paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1519 à 1533. Il paye pour un quartier de vigne[2].

En 1521, Denis MAROTTE, laboureur à Saint-Aubin, est témoin dans une enquête. Il est âgé de 36 ans environ. Il est né à Saint-Aubin où il a toujours demeuré. Il a été garennier et garde de la garenne pendant 2 ans, finis il y a environ 3 ans. Il connaît la garenne depuis 20 ans[3].

En 1526, Edmond DU VAL, Jean VOITRIN, Jean DE VIGNES le jeune et Denis MAROTTE, de Saint-Aubin, reconnaissent à l'Abbaye du Paraclet une obligation pour les gros dîmes de Saint-Aubin[4].

Dans plusieurs censiers de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin établis en 1530 et 1531, Jean BOURJON et Denis MAROTTE déclarent un quartier de terre dit La Mayet[5], [6].

En 1531, Denis MAROTTE, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet, le bail de 32 arpents de terre à Pothière[7].

En 1535, Denis MAROTTE, à Saint-Aubin, est témoin dans un procès verbal d'enquête au sujet d'un bois taillis appartenant aux seigneurs de Saint-Aubin[8], [9].

Dans une liste des habitants de Saint-Aubin établie en 1541 est cité Denis MAROTTE[10].

En 1543, Denis MAROTTE, laboureur à Saint-Aubin, est témoin dans une enquête. Il est âgé de 50 ans, et il est natif de Saint-Aubin[11].


B. Pierre, laboureur, ! en 1537-1541

En 1537 et 1538, Pierre MAROTTE déclare un quartier de vigne dans le censier de l'Abbaye du Paraclet pour Saint-Aubin[12].

Dans une liste des habitants de Saint-Aubin établie en 1541 est cité Pierre MAROTTE[13].


B. (?) Pierre, laboureur, ! en 1559-1572, × à Malotte

En 1559, Pierre MAROTTE, laboureur à Saint-Aubin, et Malotte sa femme, prennent de l'Abbaye du Paraclet, le bail pour 9 années de 32 arpents de terre au lieudit "l'enfermerie"[14]. Il s'agit sans doute des mêmes 32 arpents baillés en 1531 par Denis MAROTTE.

Pierre MAROTTE paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1559 à 1572[15].

En 1564, Pierre MAROTTE, laboureur à Saint-Aubin, reconnaît devoir à l'Abbaye du Paraclet 5 boisseaux de blé pour chaque arpent de terre qu'il baille en l'Essart[16].

En 1571, les héritiers d'Alexandre MERLIN, Pierre MAROTTE et François BENOIST, laboureurs à Saint-Aubin sont témoins au partage des biens du seigneur de Saint-Aubin[17].


C. François, † /1573

Pierre MAROTTE paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1575 à 1585. Il paye à cause du douaire de Pierre GUEU en 1576[18].


D. Marion, ! en 1573-1578

Marion MAROTTE paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1573 à 1578[19].


F. Sébastien, laboureur, ! en 1560-1571, † 1571/1572, × à Savoire[20]

En 1560, Sébastien MAROTTE, laboureur à Saint-Aubin, prend le bail de 23 arpents de terre[21].

Sébastien MAROTTE paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1562 à 1571. Nicolas MAISTRE paye pour Catherine, veuve de Pierre MOSART, Nicolas DUCLOS et Sébastien MAROTTE en 1563 et pour Nicolas DUCLOS et Sébastien MAROTTE en 1564[22].

Sébastien MAROTTE et Savoire sont les parents de:


F. (?) NN, × à NN. DESQUAINS
La mère des Jean MAROTTE est sans doute Savoire DESQUAINS qui est citée épouse de Jean REGNAULT dans une déclaration faite entre 1570 et 1580.


F.1 Jean
l'aîné, signe: Jehan Marotte avec paraphe, manouvrier, laboureur, ! en 1572-1603, † /1609, × à Thomette ou Antoinette BOURGEOISE ou BOURGEONE, ! en 1574, ! en 1582-1615

En 1572, Jean MAROTTE, manouvrier à Saint-Aubin, vend la moitié d'un accin contenant un quartier[23].

Jean MAROTTE l'aîné paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1573 à 1585. Il paye avec Jean MAROTTE le jeune de 1573 à 1577. Jean POPILLART l'aîné en 1575, Claude COLAS en 1578 et Nicolas GALLOIS en 1583 et 1584 payent pour Jean MAROTTE[24].

En 1574, Jean MAROTTE l'aîné, laboureur à Saint-Aubin, vend au seigneur de Saint-Aubin un quartier de terre labourable en deux pièces, près la Garenne et à Courmont. Il signe "Jehan Marotte" avec paraphe[25].

En 1575/1576[26] et 1582[27], [28], Jean MAROTTE l'aîné fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à cause de Thomette, sa femme, et Jean MAROTTE le jeune, à cause de lui. Il déclare une maison à 4 chas rue au Rasle. Il signe "Jehan Marotte" avec paraphe.

En 1575/1576, la veu ve de Jean JOUET, Germain VOITRIN et Jean MAROTTE déclarent une maison à Saint-Aubin au censier de l'Abbaye du Paraclet[29].

En 1583, Jean MAROTTE, manouvrier à Saint-Aubin, et Antoinette BOURGEONE, sa femme, vendent un demi-quartier de terre faisant la moitié d'un quartier en "La Tavelle". Il signe "Jehan Marotte" avec paraphe, elle ne sait pas signer[30], [31].

En 1591, Jean MAROTTE comparaît avec d'autres habitants de Saint-Aubin dans le rôle et état de la formation des eaux-et-forêts[32].

Jean MAROTTE l'aîné paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1593 à 1598. Il paye pour Jean MAROTTE le jeune au lieu de feu Messire Nicole DESQUAINS en 1593 et 1598. Il paye sur ce qu'il doit de Maître Nicole DESQUAINS en 1595 et 1598 et avec Guillaume DESQUAINS sur ce que doivent les héritiers de Maître Nicole DESQUAINS en 1596. Plusieurs particuliers de Saint-Aubin payent pour des acquis de Jean MAROTTE:

Guillaume GILLES pour un quartier de terre qu'il a acquis de lui assis au dessus de Courclain en 1596 et 1597

Claude BARBOTIN pour trois quartiers de terre en deux pièces qu'il a acquis de lui en 1597

Germain VOITRIN pour trois quartiers huit cordes de terre en plusieurs pièces qu'il a acquis de lui en 1597 et 1598

Jean MERCIER pour cinq quartiers et demi de terre ou environ qu'il a acquis de lui assis en divers lieux en 1598

Guillaume DESQUAINS pour un demi-arpent de terre qu'il a acquis de lui assis en Challon en 1598

Guillaume MIGOURDIN pour un arpent de terre assis en la Tavelle en deux pièces qu'il a acquis de lui en 1598 et 1599[33].

En 1594, les héritiers de Maître Nicole DESQUAINS font une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Ils sont: Jean MAROTTE pour 2 parts (sans doute la sienne et celle de son frère), Jean SURTIN, Quentin DUCLOS, Gilles GUILLEMARD, Guillaume DUCLOS, Agnès DUCLOS et Guillaume DESQUAINS[34].

Jean MAROTTE paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1594 à 1603. Il paye pour son frère comme héritiers de Maître Nicole DESQUAINS en 1595. La veuve de Jean MARATTE paye de 1608 à 1612[35].

En 1597, Jean MARATTE, manouvrier à Saint-Aubin, et Thomette BOURGOISE, sa femme, à cause d'elle, font un échange de terre avec Guillaume MIGOURDIN[36].

En 1600, Jean MAROTTE, manouvrier à Saint-Aubin, et Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, échangent des terres[37].

En 1609, Antoinette BOURGEONE, veuve de Jean MAROTTE déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin une maison à un chas rue aux Raasles[38].

La veuve de Jean MARATTE paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1612 à 1615[39].


F.2. Jean le jeune, ! en 1573-1582


G. Barthélémy, † /1583


G.1. Quentin, ! en 1584-1609, † /1610

Quentin MAROT, sa femme et ses enfants payent censive au seigneur de Saint-Aubin en 1584 et 1585. Il paye pour Pierre CHAULMART et pour les enfants de Jean MAISTRE[40].

Quentin MAROT paye censive au seigneur de Saint-Aubin en 1593[41].

Quentin MAROT paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1594 à 1609. Il paye pour la veuve de Jean MIGOURDIN et la veuve de Lié VOITRIN - ou Jean BAILLET - pour un demi-quartier de terre assis en la cote des Garennes en 1606 et 1607. La veuve de Quentin MAROT paye de 1610 à 1618[42], [43].

En 1609, Quentin MAROT déclare un arpent et 70 cordes et demie de terre au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il possède entre autre une maison, rue aux Charrons[44].

En 1615, Louise JACOPIN, veuve de Quentin MAROT et auparavant de Claude HUGUENIN, manouvrier à Saint-Aubin, vend trois quartiers et demi de terre. Mention d'une rente constituée en 1607 par ladite JACOPIN, le feu MAROT son mari, et Guillaume HUGUENIN son beau-frère. Elle ne sait pas signer[45].

×(1) 19.6.1583 à Thomette, ×(1) à Nicolas MAISTRE

×(2) /1607 à Louise JACOPIN, ! en 1610-1615, ×(1) à Claude HUGUENIN, probablement fille de Jean J.


H. Nicolas, × à Nicole BRETAUD


I. Simon, ne sait pas signer, vigneron, manouvrier, ! en 1642-1655, (†) 24.11.1665

En 1642, Simon MAROT fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[46].

En 1652, Simon MAROT, vigneron à Saint-Aubin, époux de Jeanne GUICHARD, François VACHÉ, manouvrier à La Chapelle-Godefroy, époux de Marie GUICHARD, et Michelle GUICHARD, émancippée par justice, belle-sœur dudit MAROT, son tuteur, enfants de feu Nicolas GUICHARD et Michelle HERLUISON, interviennent dans un contrat notarié pour une maison[47]. En 1654, les mêmes se partagent une maison à 5 chas à La-Chapelle-Godefroy[48].

En 1655, Simon MAROT figure parmi d'autres bûcherons à Saint-Aubin dans une recette de coupes de bois[49].

En 1657, Simon MAROT déclare 25 cordes de terre au censier du seigneur de Saint-Aubin[50].

×(1) à Huberte ARCELLIN, (†) en 1634 La Chapelle-Godefroy, de la contagion, fille de Gabriel A. et Jeanne VOITRIN

×(2) 13.2.1635 La Chapelle-Godefroy à Jeanne GUICHARD, † /1671, fille de Nicolas G. et Michelle HERLUISON

(Pierre) ×(3) 5.10.1656 à Denise SIMON, (†) 7.5. 1661


I.1.Nicolas, ne sait pas signer, serviteur domestique de Nicolas AM…LLE, meunier de Saint-Aubin, meunier, de Villenauxe, ! en 1667, × 20.7.1671 à Jeanne AVIS, ° ca 1635, ×(1) à François DE L'EPINE


I.2. Jean, ne sait pas signer, serviteur domestique de Jean GALLOIS, meunier à La Chapelle-Godefroy, ! en 1667

En 1667, Nicolas et Jean MAROT, frères demeurant, Nicolas, en la maison de Nicolas AM…LLE, meunier à Saint-Aubin et Jean MAROT, en la maison de Jean GALLOIS, meunier à La Chapelle, vendent une terre à La Chapelle-Godefroy. Ils ne savent pas signer[51].


I.3. Simon, ne sait pas signer, vigneron à La Chapelle-Godefroy, ! en 1667, † /1678, × à Anne SURTIN, ×(2) à 27.6.1678 La Chapelle-Godefroy[52] à Jean LOY, de cette paroisse, ° ca 1643, fille de Quantin S. et Louise LANGOT

En 1667, Simon MAROT, vigneron à La Chapelle-Godefroy, époux d'Anne SURTIN, vend à Nicolas MAROT, serviteur domestique du meunier de Saint-Aubin, et à Jean MAROT, serviteur du meunier de La Chapelle-Godefroy, une maison à 2 chas rue aux Charrons, à Saint-Aubin, provenant de feu Simon MAROT, vigneron à Saint-Aubin, père des parties, époux en secondes noces à Jeanne GUICHARD, mère des acquéreurs. Personne ne sait signer[53].

En 1697, Jean MAROT, vigneron à La Chapelle-Godefroy, fait une déclaration comme héritier de Simon MAROT et Anne SURTIN, ses père et mère. Il ne sait pas signer[54].

En 1698, Simon et Jean MAROT, héritiers de Simon MAROT, leur père, tous vignerons à La Chapelle-Godefroy, déclarent avec les héritiers de Nicolas VOITRIN des terres à La Chapelle-Godefroy. L'acte est signé "Simon Marot"[55].

Simon MAROT et Anne SURTIN sont les parents de:


I.3.A. Jean, vigneron à La Chapelle-Godefroy, ! en 1697, × 18.2.1697 La Chapelle-Godefroy[56] à Jacquette ESTASSE

En 1697, Jean MAROT, vigneron à La Chapelle-Godefroy, et Jeanne ESTASSE sa femme interviennent dans un contrat notarié[57].

Jean MAROT et Jacquette ESTASSE sont les parents de:


I.3.B. Simon, signe: Simon Marot, manouvrier, vigneron à La Chapelle-Godefroy, marguillier de l'église et fabrique de La Chapelle-Godefroy, ! en 1692-1697, ! en 1705 oncle de Marthe GUILLEMARD, fille d'Aubin G. et Edmée CHARPENTIER, × 25.6.1686 La Chapelle-Godefroy[58] à Marie JACOPIN, ×(1) à Jean JEANNOT, fille de Nicolas J. et Anne GARSONNAT

En 1690, Simon MAROT intervient dans un contrat notarié comme ayant épousé la veuve de feu Jean JEANNOT. Il signe "Simon Marot"[59].

En 1692, Simon MAROT, manouvrier à La Chapelle-Godefroy, et Marie JACOPIN sa femme interviennent dans un contrat notarié[60].

En 1696, Michel GALLOIS, vigneron à La Chapelle-Godefroy, rétrocède à Simon MAROT, vigneron à La Chapelle-Godefroy, le bail fait par feu Jean JACOPIN et ledit MAROT d'une maison à La Chapelle-Godefroy. L'acte est signé "Simon Marot"[61].

En 1696, Simon MAROT, manouvrier, et Edmé VOISIN, meunier, interviennent dans un contrat notarié comme marguilliers de La Chapelle-Godefroy[62], [63].

En 1696, Simon MAROT en son nom et comme marguillier de l'église et fabrique de La Chapelle-Godefroy, et Edmé VOISIN, son co-marguillier, figurent parmi les créanciers de la successon de feu Jean JACOPIN et Marie THOMAS, laboureur à La Chapelle-Godefroy[64].

En 1697, Simon MAROT et Claude THOMAS, vignerons à La Chapelle-Godefroy, interviennent dans un contrat notarié. Ils signent "Simon Marot" et "C Thomas" avec paraphe[65].

Simon MAROT et Marie JACOPIN sont les parents de:


I.3.C. Robert, vigneron à La Chapelle-Godefroy, collecteur des tailles pour l'année 1696 à La Chapelle-Godefroy, ! en 1692-1696, × à Claude GUICHARD, fille de Jean G. le jeune et Anne BLANC

En 1692, Robert MAROT, vigneron à La Chapelle-Godefroy, et Claude GUICHARD, sa femme, interviennent dans un contrat notarié[66].

Robert MAROT et Claude GUICHARD sont les parents de:

×(2) à Jeanne THOMAS