Perrin GILLES, déjà mort en 1488, semble être à l'origine de toute les familles GILLES de Saint-Aubin.
Les héritiers de Perrin GILLES payent censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1491 et 1506[1].
En 1488-1490, Simone et Simon GILLES sont cités fille et fils de Perrin GILLES dans le censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin alors que Colin et Guillemin sont tout deux cités pour leur part d'un jardin de Perrin GILLES. Ils sont aussi tous les quatre propriétaires d'un essart qui fut à BERGEROT, rue aux Rasles.
Perrin GILLES et Félise sont les parents de:
En 1488-1490, Simon GILLES, fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin. Il détient entre autre une part d'un jardin qui fut à Perrin GILLES, son père[3].
En 1507, les héritiers de Simon GILLES payent censive au seigneur de Saint-Aubin[4]. Simon GILLES paye censive à Saint-Aubin entre 1507 et 1513[5]. S'agit-il du même?
Dans plusieurs censiers de Saint-Aubin établis pour l'Abbaye du Paraclet entre 1530 et 1532, les héritiers de Simon GILLES déclarent avec Maître Guillaume BOURJONNE un accin rue aux Rasles[6], [7].
En 1488-1490, Colin GILLES, charron, fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin. Il détient entre autre une part d'un jardin qui fut à Perrin GILLES[8].
Colin GILLES paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1498 et 1500. Il paye en 1498 pour les héritiers de feu Martin CHOSAT. Ses héritiers payent entre 1502 et 1529. Joachim et Laurent GILLES payent pour les héritiers de Colin GILLES, respectivement, en 1528 et en 1526[9].
Dans plusieurs censiers de Saint-Aubin établis pour l'Abbaye du Paraclet entre 1530 et 1532, les héritiers de Colin GILLES, puis Joachim GILLES, déclarent une maison rue aux Rasles[10], [11].
Collin GILLES est sans doute le père de:
Joachim GILLES paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1526 et 1533, entre autre pour sa maison et des vignes. En 1528, il paye pour les héritiers de Colin GILLES[12].
En 1514, Laurent GILLES, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail d'une terre[13].
Laurent GILLES paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin et La Chapelle-Godefroy entre 1518 et 1533[14]. Il paye:
en 1521 et 1522 à La Chapelle-Godefroy avec Jean GALLOIS
en 1526 à Saint-Aubin pour les héritiers de Colin GILLES
Dans plusieurs censiers de Saint-Aubin établis pour l'Abbaye du Paraclet entre 1530 et 1532, Laurent GILLES:
déclare des terres en La Tavelle avec Ambroise SIMON et Jean BROCARD[15], [16].
paye une partie de la censive de Jeanne, veuve de Thibault VOITERIN[17].
Laurent GILLES paye sa contribution au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin entre 1535 et 1538. En 1537 et 1538, il fait une déclaration commune avec Jean BROCARD[18].
Laurent GILLES est cité dans une liste des habitants de Saint-Aubin établis en 1541[19].
En 1546, Laurent GILLES est avec d'autres pressenti comme tuteur des enfants mineurs de François VILLAIN et Laurence[20]. Jacques ROUSSAT sera nommé tuteur. Pourraît-ils être beaux-frères?
En 1551, Jean et Nicolas GILLES font une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin comme héritiers de leurs parents Laurent GILLES et Marion ROSSOT. Ils détiennent entre autre une maison rue aux Rasles[21]:
En 1542, Jean GILLES, manouvrier à Saint-Aubin, est témoin pour une procédure opposant les religieuses du Paraclet au seigneur de Saint-Aubin. Il déclare être âgé d'environ 60 ans, et être né à Saint-Aubin[22].
Jean GILLES paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1570. Il paye avec Nicolas GILLES en 1559, avec la veuve de Nicolas GILLES en 1562, avec Jean MAISTRE (second mari de la veuve) entre 1563 et 1569 et enfin avec la veuve de Jean MAISTRE en 1570[23].
En 1518, Jean GILLES paye censive au seigneur de Saint-Aubin[24].
En 1526 et 1531, Jean GILLES, sergent &agrav e; Saint-Aubin, est cité à l'occasion de deux jugements[25].
Jean GILLES est le père de:
En 1539, Lyé GILLES, fils de Jean GILLES, âgé d'environ 20 ans, est assigné comme témoin pour jugement pour batterie[26].
En 1545, Lyé GILLES, manouvrier à Saint-Aubin, passe une reconnaissance au seigneur de Saint-Aubin pour un jardin[27].
Lyé GILLES paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1569. Il paye pour Marquet GILLES (son frère) et pour la veuve de Pierre MIGOURDIN en 1563. Ses héritiers payent en 1571 et 1572[28].
En 1564, Lyé GILLES, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail d'une terre où il promet de planter des vignes[29].
En 1571, Pierre MIGOURDIN, vigneron à Saint-Aubin, renonce au droit qu'il peut prétendre sur le bail d'une vigne pris par feu Lyé GILLES, advenue par le décès de feu Anne SOMMILLON, en son vivant femme de Lyé GILLES[30].
En 1558, Marquet GILLES, manouvrier à Saint-Aubin échange des terres avec Noël EURAT[31].
Marquet GILLES paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1567. Lyé GILLES (son frère) paye pour lui en 1563. Philippon MERCIER paye à cause de Marquet GILLES son frère (!) en 1568[32].
En 1574, dans sa déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin, Jean GILLES, fils de feu Nicolas GILLES, déclare le tiers d'une maison partagée en indivis avec les héritiers de feu Marquet GILLES[33], [34].
En 1559, Nicolas GILLES prend du seigneur de Saint-Aubin les baux de plusieurs terres à Saint-Aubin[35].
Jean et Nicolas GILLES payent censive ensemble au seigneur de Saint-Aubin en 1559. La veuve de Nicolas GILLES paye seule en 1561 et avec Jean GILLES en 1562[36].
En 1574, Jean GILLES, fils mineur de feu Nicolas GILLES et Jeanne GARNIER fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Quentin DUCLOS, mari de Jeanne GARNIER assiste Jean GILLES. Ils déclarent entre autre le tiers d'un chas de maison, par indivis avec les héritiers de feu Marquet GILLES[37], [38].
Jean GILLES est le père de:
En 1581 et 1582, Jean GILLES fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre un demi arpent de jardin et accin rue aux Rasles. Il signe "Jehan Gille" avec paraphe. Sa déclaration sera ensuite reprise par sa veuve et ses héritiers[39], [40], [41].
Jean GILLES paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin de 1582 à 1585[42] et de 1593 à 1599. Il paye pour les terres qu'il tient de l'église de Saint-Aubin[43].
L'épouse de Jean GILLES pourrait être une fille de Claude MERCIER car Jean GILLES est curateur de Jean, fils d'Hilaire MERCIER[44] fils de Claude, et parmi les parrains de ses enfants, apparaissent Jean MERCIER et Jean THORELET, fils de Nicole MERCIER, probablement fille de Claude.
Jean GILLES et Jeanne sont les parents de:
Jean GILLES paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1610 et 1623[45]. Il paye avec Martin BENOIST et Nicolas MAISTRE entre 1614 et 1623[46].
En 1617, Jean GILLES déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin une maison rue aux Rasles. Il signe "J Gilles" avec paraphe[47].
En 1623, Jean GILLES est cité pour avoir repris un courtil et pré rue aux Rasles, déclarés en 1532 au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin par Jean ROUSSAT de La Chapelle-Godefroy[48]. Jean ROUSSAT pourraît-il être le père de Marion ROUSSAT, arrière-grand-mère de Jean GILLES?
En 1625, un habitant de La Chapelle-Godefroy reconnait une dette à Jean GILLES, fermier des aides de Saint-Aubin[49]. La même année, Jean GILLES, laboureur à Saint-Aubin, vend une rente de 7 livres au profit du seigneur de Saint-Aubin. Il signe "J Gilles" avec paraphe[50].
En 1633, Jean GILLES, laboureur à Saint-Aubin prend de Guillaume DE FLECELLE, le bail de 60 arpents de terre. Il signe "J Gilles" avec paraphe[51].
En 1642, Maître Jean GILLES, lieutenant, fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[52].
En 1643, Jean GILLES est cité pour détenir une oche déclarée en 1532 par Jean ROUSSART et Philippon ROUSSART[53].
En 1646, Maître Jean GILLES, lieutenant en la justice de Saint-Aubin comparaît dans une procédure avec les principaux habitants de Saint-Aubin[54].
En 1646, Jean GILLES, lieutenant en la Mairie, est témoin avec d'autres habitants de Saint-Aubin[55].
En 1653, Jean GILLES, laboureur à Saint-Aubin, vend à Jacques ANGENOUST des terres venant de son épouse Etiennette LEGER. Il signe "J Gilles" avec paraphe[56].
×(1) /1611 à Françoise MASSÉ, ! en 1616, fille de Laurent M.
En 1488-1490, les héritiers de Guillemin GILLE font une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin. Ils détiennent entre autre une part des jardins qui furent à Perrin GILLE et Félise, sa femme[57].
Jean GILLES paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin et La Chapelle-Godefroy entre 1504 et 1506. Jean GILLES le vieux ou l'aîné, de Courselles, paye entre 1507 et 1513. La veuve de Jean GILLES paye en 1518, ses héritiers en 1528 et 1529[58].
En 1571, Guillaume GILLES, manouvrier à Saint-Aubin, et Guillaume RICHARD, achètent des terres à Etienne VOITERIN et Jeanne MIGOURDIN, sa femme[59].
Guillaume GILLES, paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1574 et 1585[60].
En 1575, Guillaume GILLES, à Courclain, achète à Nicolas ROZÉ une maison et jardin à Courclain[61].
En 1575, Guillaume GILLES, à Courclain, achète des terres à Marthe et Michelle DUCHAT, épouses de Jean AUBERT et Claude LE MYRE[62].
En 1580, Guillaume GILLES achète des terres à Jean BARBOTIN et Nicole MOSART[63].
En 1580, Guillaume GILLES, manouvrier et vigneron à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail d'un quartier de terre[64].
En 1581 et 1582, Guillaume GILLES, manouvrier à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin, plus tard reprise par les héritiers[65], [66], [67], [68], [69]. Il déclare entre autre une maison à Courclain. Il signe "Gilles" avec paraphe.
En 1586, Guillaume GILLES, manouvrier à Courclain, échange des terres avec Germain VOITERIN[70].
En 1587, Guillaume GILLES, vigneron et manouvrier, achète des terres à Pierre MOREAU et Jeanne BROQUART, sa femme, et Hilaire DESQUAINS et Geneviève BROQUART, sa femme[71], [72].
En 1588, Guillaume GILLES achète à Nicolas DONDEAU et Jacquette POPILLARD sa femme, un quartier de terre où il y a une masure[73].
De 1593 à 1599, Guillaume GILLES paye sa contribution au censier du Seigneur de Saint-Aubin. Il paye pour des achats fait sur de nombreux particuliers de Saint-Aubin[74].
En 1597, Guillaume GILLES, manouvrier achète des terres à Jeanne GALLOIS, veuve de Jean HUGUENIN[75].
En 1600, Guillaume GILLES, laboureur à Saint-Aubin, achète des terres à Jean ANCEAU et la veuve de Michel ANCEAU[76].
En 1600, Guillaume GILLES, vigneron à Saint-Aubin achète des terres à Courclain à Nicolas MERCIER et Edmée BALLIGAUT, sa femme[77].
En 1604, Guillaume GILLES, vigneron à Courclain, fait un échange avec Michel MERCIER[78].
En 1604, Guillaume GILLES, vigneron à Courclain, achète des prés à François GALLOIS l'aîné[79].
En 1605, Guillaume GILLES et Pierre PILLAVOINE, vigneron à Saint-Aubin, achètent des terres à Claude MERCIER[80].
En 1611, Guillaume GILLES fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[81]. Il signe "G Gilles" avec paraphe. Dans le même censier, Hilaire DESQUAINS déclare une maison de Guillaume GILLES où il fait sa demeurance[82].
Entre 1601 et 1611, Guillaume GILLES fait plusieurs déclarations au censier du seigneur de Saint-Aubin[83].
Entre 1612 et 1615, Pierre et Denis GILLES font une déclaration commune au censier du seigneur de Saint-Aubin. Denis GILLES paye censive jusqu'en 1623. En 1618, il paye avec Joseph LOYRET A>[84], [85].
En 1616, Pierre et Denis GILLES partagent leurs héritages à Saint-Aubin, La Chapelle-Godefroy et Marnay, échus de Guillaume GILLES leur père et Michelle PAILLONET, leur mère[86].
Guillaume GILLES est cité pour avoir repris avec d'autres une maison que Jean HUGUENIN le jeune déclarait en 1576[87] et 1582[88], [89].
En 1623, Denis GILLES et les héritiers de Pierre GILLES détiennent avec d'autres deux maisons à Courclain que les héritiers de feu Jean GALLOIS déclaraient en 1532[90].
Cette maison de Courclain est venue des héritiers de Jean GALLOIS, à Pierre GALLOIS, puis à Jean HUGUENIN le jeune, époux de Jeanne GALLOIS, qui l'a vendue en 1597 à Guillaume GILLES.
En 1642, Pierre LOIRET, drapier, et Marie GILLES sa femme, et Jean BLANCHARD, maître pâtissier, et Denise GILLES sa femme, lesdites GILLES issues de Guillaume GILLES, vendent à Michel GEORGIN une maison à Courclain[91], [92], [93].
En 1623, les héritiers de Guillaume GILLES, puis Louis MERAT à cause de sa femme (fille de Guillaume GILLES) sont cités pour des terres autrefois aux héritiers de Jacques ROUSSAT[94], [95].
Guillaume GILLES est peut-être apparenté à Claude MICHEL car, en 1623, ses héritiers reprennent une maison déclarée en 1582 par Claude MICHEL[96], [97]. L'épouse de Claude MICHEL est marraine du fils aîné de Guillaume GILLES.
Guillaume GILLES et Michelle PAILLONET sont les parents de:
Denis GILLE paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1612 et 1614. Il paye avec Pierre GILLES (son frère)[99].
En 1626, Denis GILLES, laboureur à Courclain et Marie ROULLET, sa femme vendent des terres au seigneur de Saint-Aubin. Il signe "D Gilles" avec paraphe[100].
Denis GILLES et Marie ROULET sont les parents de:
En 1615, Pierre GILLES achète la moitié d'une maison à Léonard POTIER[101].
En 1616, Pierre GILLES, vigneron à Courclain, achète le quart de la maison de feu Jean POTIER à son fils Léonard POTIER[102].
En 1617, Pierre GILLES, vigneron à Courclain, et Jeanne SURTIN sa femme, interviennent dans un contrat de succession de Jean SURTIN et Marguerite DESQUAINS, parents de Jeanne[103].
En 1617, Jeanne SURTIN, veuve de Pierre GILLES, est nommée tutrice de leurs enfants alors que Denis GILLES, leur oncle, est leur curateur[104]. En 1617, Joseph LOYRET, second époux de Jeanne SURTIN devient à son tour tuteur des enfants de Pierre GILLES[105].
Pierre GILLES et Jeanne SURTIN sont les parents de:
En 1652, Jean GILLES le jeune, manouvrier à Saint-Aubin, intervient dans un contrat comme héritier à cause de sa femme de feu Etienne CAVOT[106].
En 1653, Jean GILLES le jeune, manouvrier à Saint-Aubin, passe un contrat pour faire les moissons de Jean GUILLOT à Fontaine-Mâcon[107].
Jean GILLES et Françoise CAVOT sont les parents de: