Saint-Aubin

FONTAINE

La famille DE LA FONTAINE apparaît à Saint-Aubin (Courmont) dès le début du XVIème siécle. Le patronyme se transformera en FONTAINE au cours du même siécle. Les prénoms Jean et Claude sont très populaires dans cette famille au XVIéme et XVIIéme siécles, ce qui rend leur identification difficile.


A. Jean l'aîné ou le vieux à partir de 1506, ! en 1484-1520, ° ca 1421, † ca 1521

Jean DE LA FONTAINE apparaît pour la première fois en 1484. Il transporte alors avec d'autres à Thévenin SOMMILLON le bail des dîmes de Saint-Aubin qu'ils avaient obtenu des religieuses du Paraclet[1].

Jean DE LA FONTAINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1491 et 1520. A partir de 1506, il apparaît avec le surnom "l'aîné" ou "le vieux". Il paye pour sa maison, sa vigne, son jardin, ses terres. Ses héritiers payent entre 1526 et 1533[2].

En 1500, Jean DE LA FONTAINE est entendu comme témoin dans une procédure opposant les religieuses du Paraclet aux dames de Nogent/Seine au sujet des droits de pâture pour les troupeaux des religieuses du Paraclet à Saint-Aubin et Quincey[3], [4].

Jean DE LA FONTAINE est né vers 1421 et mort vers 1521. En effet, dans un témoignage fait en 1541, Gillet GILLOTTE déclare que le feu DE LA FONTAINE est mort 20 ans auparavant, alors âgé de 100 ans[5].


B. Jean le jeune, ! en 1502-1527, † 1527/1528

Jean DE LA FONTAINE le jeune paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1502 et 1527. Il paye entre autre pour une maison acquise du seigneur de Saint-Aubin. Ses héritiers payent entre 1528 et 1533[6].

Il est peut-être le Jean DE LA FONTAINE dont les héritiers sont cités en 1536[7].


C. Guillemin, manouvrier, ! en 1526-1543, ° ca 1493

Guillemin FONTAINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1526 et 1533[8].

En 1529, Guillemin FONTAINE est témoin dans une enquête[9].

En 1543, Guillemin FONTAINE est assigné comme témoin par le seigneur de Saint-Aubin. Il est manouvrier à Saint-Aubin. Il déclare être âgé d'environ 50 ans, natif de Saint-Aubin[10].


D. Jean, manouvrier, ! en 1542, ° ca 1502, × à NN. GALLOIS, fille de Pierre G.

De 1536 à 1538, Jean (DE LA) FONTAINE paye sa contribution au censier de l'Abbaye du Paraclet. En 1537 et 1538, il fait une déclaration commune avec les héritiers de Félisot GALLOIS et Pierre GALLOIS[11].

En 1542, Jean FONTAINE est assigné comme témoin dans une procédure opposant les religieuses du Paraclet au seigneur de Saint-Aubin. Il est manouvrier à Saint-Aubin. Il déclare être âgé d'environ 40 ans et natif de Saint-Aubin. Il cite Pierre GALLOIS, son beau-père[12].


E. Nicolas, ! en 1559, † 1559/1561, × à NN., ! en 1561-1567

Nicolas FONTAINE paye censive au seigneur de Saint-Aubin en 1559. Sa veuve paye entre 1561 et 1567. Jean FONTAINE l'aîné paye censive pour les héritiers de Nicolas FONTAINE en 1584[13].


E.1. (?) Jean l'aîné, ne sait pas signer, vigneron, ! en 1559-1584, † /1593, × à NN.[14], ! en 1593

Jean FONTAINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1569. Il est certainement le Jean FONTAINE l'aîné qui paye entre 1570 et 1585 (avec ses enfants en 1576)[15]. Jean FONTAINE l'aîné paye pour les héritiers de Colas FONTAINE.

Jean FONTAINE l'aîné semble apparenté à Etienne VOITERIN:

en 1574, Etienne VOITERIN paye pour Jean FONTAINE l'aîné

en 1584, Jean FONTAINE l'aîné paye pour Etienne VOITERIN

en 1577, Etienne VOITERIN paye à la décharge de la femme et des héritiers FONTAINE

En 1564, Jean FONTAINE, vigneron à Saint-Aubin, prend un bail de l'Abbaye du Paraclet[16].

En 1567, Jean FONTAINE prend un autre bail de l'Abbaye du Paraclet[17].

En 1573, Jean FONTAINE l'aîné, vigneron à Saint-Aubin, prend un bail de l'Abbaye du Paraclet. Il ne sait pas signer[18].

En 1574, Jean FONTAINE l'aîné fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre une maison, jardin et accin, rue Chèvre, à coté d'Etienne VOITERIN[19], [20].

En 1593, la veuve et les héritiers de Jean FONTAINE l'aîné font une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[21].


F. Claude, ne sait pas signer, vigneron, ! en 1559-1580, † 1580/1581, × 1.7.1581 à Jeanne, ! en 1583, ×(1) à Jean JACQUINET le jeune

Claude FONTAINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1580. Son fils Jean FONTAINE paye en 1581 et 1582, et avec Nicolas MIGOURDIN en 1583. Sa veuve paye en 1583[22].

En 1564, Claude FONTAINE, vigneron à Saint-Aubin, prend une vigne en bail de l'Abbaye du Paraclet[23].

En 1572, Claude FONTAINE fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre une maison rue de Cormont, dépendant du moulin et fief de Cormont. Il ne sait pas signer[24], [25], [26].

En 1575, Claude FONTAINE déclare une maison au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin. Il ne sait pas signer[27].

En 1579, Claude FONTAINE et Antoine DROUAT sont condamnés au payement des lods et ventes pour des acquisitions faites de Jean LAURENT[28], [29].

Claude FONTAINE est le père de:

Dans le censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin, Jean, fils de Claude FONTAINE paye sa contribution en 1575/1576[30] et 1582[31], [32].

Henriette FONTAINE est citée en 1623 pour avoir repris une terre déclarée en 1575/1576 au censier de l'Abbaye du Paraclet par Claude FONTAINE[33]. En 1583 et 1596, Jean fils de Claude FONTAINE déclare sa censive avec Nicolas MIGOURDIN.

Marguerite fille de feu Claude FONTAINE est marraine le 15.10.1583 d'une fille de Jean FONTAINE dit Claude

Jean FONTAINE dit Claude et Nicolas MIGOURDIN, époux d'Henriette FONTAINE, sont tuteurs de Lupien et Marguerite FONTAINE, enfants mineurs de feu Claude FONTAINE, dans une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin en 1575/1576[34] et 1582[35], [36].


F.1. Jean dit Claude, × à Jeanne


F.1. ou H. (?) Jean, signe: J Fontaine avec paraphe, manouvrier, maître sergent des eaux-et-forêts de Pont/Seine, ! en 1582-1614

En 1582, Jean FONTAINE fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[37].

En 1582, Jean FONTAINE, de Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail d'une vigne[38].

Jean FONTAINE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur Saint-Aubin entre 1593 et 1599.

En 1600 puis 1601, Jean FONTAINE procède à une visite de bois dans la cadre d'une procédure d'une contestation entre les seigneurs de Pont et les religieuses du Paraclet. Il intervient comme Maître sergent des eaux-et-forêts de Pont/Seine[39], [40]. Il signe "J Fontaine" avec paraphe.

En 1602, Jean FONTAINE, manouvrier à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[41], [42].

En 1603, Jean FONTAINE, manouvrier à Saint-Aubin, déclare avoir vendu 4 ans auparavant des vignes au seigneur de Saint-Aubin[43].

En 1606, Jean FONTAINE, manouvrier à Saint-Aubin, prend des religieuses du Paraclet le bail d'une maison[44].

En 1609, Jean FONTAINE, manouvrier à Saint-Aubin déclare une maison à 2 châs au bas de La Chaulme où il fait sa demeurance. Il a obtenu cette maison en bail de l'Abbaye du Paraclet pour sa vie durant. Il signe "Jehan Fontaine" avec paraphe[45].

Jean FONTAINE paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1612 et 1614[46].


G. Michel, ! en 1585

Michel FONTAINE est cité une seule fois en 1585 pour un acquis de Jean FONTAINE l'aîné[47].


H. Jean le jeune, signe: Jehan Fontaine avec paraphe, meunier au moulin du Paraclet, ! en 1571-1597; sa mère † /1572

Jean FONTAINE le jeune paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1571 et 1583. En 1572, il paye comme héritier de feue sa mère et pour 1 quartier de vigne à cause de sa femme. Il est probablement le Jean FONTAINE qui paye censive entre 1577 et 1585[48].

En 1572, Jean FONTAINE le jeune fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il signe "Jehan Fontaine" avec paraphe[49], [50].

En 1581, Jean FONTAINE le jeune fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[51], [52], [53], [54].

En 1582, Jean FONTAINE le jeune, meunier du moulin de Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de vignes[55], [56].

En 1582, Jean FONTAINE le jeune, meunier à Saint-Aubin, prend le bail du moulin du Paraclet[57].

En 1583, Jean FONTAINE, meunier au moulin de Saint-Aubin, fait un échange avec Guillaume MIGOURDIN[58].

Jean FONTAINE meunier paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1593 à 1611. Il paye:

pour Jean LA RIBBE en 1593

pour Nicolas THEVENIN puis avec Jean RAVERDEAU (premier et second époux d'Anne MERLIN) en 1593

pour les héritiers de Jean ADAM et de sa femme de 1593 à 1598

par les mains de Claude FONTAINE en 1597 et pour Claude FONTAINE en 1602 et 1603

Nicolas MIGOURDIN paye tant pour lui que pour Jean fils de Claude FONTAINE en 1596. Aubin FONTAINE paye en l'acquis de Jehan FONTEINE en 1599[59].

Jean FONTAINE paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1594 et 1603[60].

En 1597, Jean FONTAINE, meunier au moulin du Paraclet, intervient pour un acquis de la veuve de Jacques MIGOURDIN[61].

La veuve de Claude FONTAINE est citée deux fois en 1623 pour avoir repris des terres de Jean FONTAINE, meunier[62], [63]. Il s'agit probablement de Julienne DANTIGNY. Claude serait donc le fils de Jean FONTAINE.


H.1. (?) Claude le jeune, laboureur, ! en 1595-1614, † 1614/1615, × /1595 à Julienne DANTIGNY, ! en 1615-1623, ° ca 1570, † & (†) 24.8.1644, † en la maison de son fils Jean, héritière de Jean SIMON

Claude FONTAINE le jeune paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1595 à 1612. En 1595, il paye comme héritier de Sirette DANTIGNY; celle-ci est sans doute parente de Julienne DANTIGNY, que Claude FONTAINE aurait donc épousé avant 1595[64].

Claude FONTAINE paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin de 1597 à 1599. En 1597:

Claude FONTAINE paye sur ce qui est dû des terres de Claude LE DOUX à cause de sa femme

Nicolas GRILLAT l'aîné paye pour Claude FONTAINE et consorts

Jean FONTAINE (son père ?) paye par les mains de Claude FONTAINE[65].

En 1598, Claude FONTAINE, laboureur à Saint-Aubin vend des héritages de sa femme Julienne DANTIGNY à Guillaume MIGOURDIN[66].

En 1609, Claude FONTAINE fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre une masure où il y avait une maison[67].

Claude FONTAINE paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1612 et 1614. Sa veuve paye entre 1615 et 1623[68].

En 1638, lors de l'arpentage des vignes de l'Abbaye du Paraclet est citée la veuve de Claude FONTAINE[69].

La veuve de Claude FONTAINE est citée héritière de Jean SIMON, qui déclarait en 1532 une terre rue de Cormont[70].

Claude FONTAINE et Julienne DANTIGNY sont les parents de:


H.1.A. Jean l'aîné, ne sait pas signer, laboureur, vigneron, ! en 1638-1667, (†) 2.1.1678

En 1638, lors de l'arpentage des vignes de l'Abbaye du Paraclet est cité Jean FONTAINE l'aîné[71].

En 1642, Jean FONTAINE fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin comme héritier de la veuve de Claude FONTAINE, sa mère[72].

En 1643, Jean FONTAINE fils de Claude FONTAINE, tient une maison à La Chaume déclarée en 1532 par Jean ROMILLY[73].

En 1656, le nom de Jean FONTAINE apparaît dans un payement[74].

En 1656 et 1657, Jean FONTAINE l'aîné, laboureur à Saint-Aubin, vend des biens issus de la succession de Gabriel GENNERAT, laboureur aux Ormeaux, père de son épouse Edmée GENNERAT[75], [76].

En 1658, une sentence est rendue contre Jean FONTAINE l'aîné, demeurant à Saint-Aubin, pour le payement d'un droit de lods et ventes[77].

En 1658, Jean FONTAINE l'aîné, laboureur à Saint-Aubin, et Edmée GENNERAT, sa femme, vendent des terres à Nicolas HERLUISON[78].

En 1667, Jean FONTAINE l'aîné, laboureur à Saint-Aubin, prend le bail d'une terre de l'Abbaye du Paraclet. Il ne sait pas signer[79].

En 1679, Anne et Marguerite FONTAINE, filles de feu Jean FONTAINE, font une vente à Saint-Aubin[80].

En 1687, Edmée GENNERAT, veuve de Jean FONTAINE, vigneron demeurant à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de vignes. Elle intervient comme mère et tutrice d'Edmée FONTAINE; Les vignes sont partagées avec Charlotte FONTAINE, sa fille, épouse de Jean VALLÉE. Elle ne sait pas signer[81].

Les héritiers de Jean FONTAINE l'aîné sont cités dans plusieurs contrats établis entre 1691 et 1701.

En 1691, Anne FONTAINE, Jean VALLÉE, veuf de Charlotte FONTAINE, Charlotte BOUTET, veuve de Simon FONTAINE[82].

En 1695, Jean VALLÉE, veuf de Charlotte FONTAINE, Claude FONTAINE, Nicolas ANCEAU, Anne FONTAINE, Charlotte BOUTET, veuve de Simon FONTAINE[83].

En 1701, Anne FONTAINE, Claude FONTAINE, Nicolas ANCEAU, époux de Jeanne FONTAINE[84].

×(1) /1640 à Marguerite GILLE, ° ca 1614, (†) 7.8.1644 dans l'église, devant l'autel St Nicolas, probablement fille de Jean G. et Françoise MASSÉ

×(2) /1647 à Edmée GENNERAT, ne sait pas signer, ° ca 1624, † 30.7.1694, (†) le 31, fille de Gabriel G., laboureur aux Ormeaux


H.1.A.1. Simon, signe: Simon Fontenne, vigneron, † 22.10.1690, (†) le 23, × 23.1.1674 à Charlotte BOUTET, ne sait pas signer, ° ca 1640/1653, † & (†) 8.1.1717, a reçu le sacrement des infirmes, fille de Edmé B., vigneron, et Etiennette GUILLAUME


H.1.A.1.A. Jean, signe: Jean Fontaine, vigneron, × 13.7.1716 à Barbe BEGUE, ne sait pas signer, de Quincey, ° ca 1683, ×(1) à Edmé TRAMPÉ


H.1.A.2. Claude l'aîné, ne sait pas signer, laboureur, manouvrier, vigneron, collecteur des tailles en 1702, ! en 1695-1702, × 24.11.1675 à Anne CAILLÉ, ° ca 1652, † & (†) 15.9.1692, † “subittem. d'appoplexie”, fille de Fiacre C., † /1675, et Barbe BOSSUOT, † /1675

En 1695, Claude FONTAINE, vigneron, déclare des terres au censier du seigneur de Saint-Aubin[86].

En 1702, Claude FONTAINE intervient dans une acte notarié comme collecteur des tailles de Saint-Aubin[87].

En 1703, Claude FONTAINE, vigneron à Saint-Aubin, prend le bail de vignes à Saint-Aubin[88].

Claude FONTAINE et Anne CAILLÉ sont les parents de:


H.1.A.2.A Claude le jeune, signe: C Fontaine, × 18.6.1713 à Anne ANCEAU, ° ca 1696, fille de Michel A., † /1713, et Martine GUEUX


I. Aubin, signe: A F, vigneron, manouvrier, ! en 1599-1645, ° ca 1569, † 21.1.1649/14.3.1649, × à Marguerite ou Marquette PAYETTE, probablement fille de Pierre PAYERT et Marguerite MERLIN

Aubin FONTAINE paye censive au seigneur Saint-Aubin de 1599 à 1611. Il paye entre autre pour un achat sur Jean FONTAINE[89].

En 1602, Aubin FONTAINE, vigneron à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier de Saint-Aubin[90].

Aubin FONTAINE paye censive au seigneur de Saint-Aubin en 1605 et 1606[91].

En 1606, Aubin FONTAINE, manouvrier à Saint-Aubin, est condamné pour avoir été trouvé à couper du bois[92], [93].

En 1606, Nicolas ANCEAU déclare des vignes au censier de Saint-Aubin, à la place d'Aubin FONTAINE.

En 1609, Aubin FONTAINE fait une déclaration au censier de Saint-Aubin. Il déclare entre autre une maison rue Chèvre. Il signe "A.F."[94].

En 1611, Aubin FONTAINE intervient à propos d'une pièce de vigne qu'il tenait en bail et qui fut saisie[95].

Aubin FONTAINE paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1612 et 1623[96].

En 1628, Aubin FONTAINE et d'autres, dont Sébastien FONTAINE (son fils), tous manouvriers à Saint-Aubin, reconnaissent un dette à Hubert DAMARS pour une coupe de bois. Il signe "A F"[97].

En 1638, lors de l 'arpentage des vignes de l'Abbaye du Paraclet est cité Aubin FONTAINE[98].

En 1642, Aubin FONTAINE fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[99].

En 1644, dans une procédure concernant le bois de Pont/Seine, Aubin et Edmé FONTAINE, père et fils, sont assignés comme témoins[100].

En 1645, Aubin FONTAINE comparaît comme témoin avec d'autres anciens habitants de Saint-Aubin. Il est vigneron à Saint-Aubin et est âgé de 76 ans. Il serait donc né vers 1569[101]. Il a 80 ans lors de son décès en 1649.

En 1649, les héritiers de feu Aubin FONTAINE, vigneron à Saint-Aubin, déclarent une maison à Saint-Aubin. Ce sont: Louis GRESSÉ, vigneron à Saint-Aubin, à cause de sa femme, Sébastien FONTAINE, aussi vigneron à Saint-Aubin, et Marquette, belle-mère de Louis GRESSÉ et veuve d'Aubin FONTAINE[102].

Aubin FONTAINE est le père de:

Sébastien fils d'Aubin FONTAINE est parrain le 27.12.1614 d'un fils de François MEROSSE

Edmé fils d'Aubin FONTAINE est parrain à la St Martin 1629 d'un fils de Jacques CAULAY, le 27.2.1630 d'un fils de Jean GRILLAT, à Noël 1634 d'une fille de François MERCIER et Marguerite FONTAINE

Aubin FONTAINE, et Louis DANTIGNY, son petit-fils par alliance, sont cités parmi les descendants de Jacquin MERLIN, ancêtre de Marguerite MERLIN, sans doute belle-mère d'Aubin[103], [104].

Geneviève FONTAINE, marraine en 1624 d'une fille d'Aubin FONTAINE, est probablement la fille de Claude FONTAINE le jeune. Il y a peut-être une parenté entre Aubin et Claude.


I.1. Sébastien, signe: S Fontaine avec paraphe, greffier en la justice de Saint-Aubin, vigneron, praticien, ! en 1621-1656, (†) 29.11.1661 proche sa femme, × /1624 à Claude VAUCOULOURS, (†) 7.11.1661, probablement fille de Martin V. de Quincey

Sébastien FONTAINE paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1621 et 1623[105].

En 1632, Sébastien FONTAINE, greffier en la justice de Saint-Aubin prend un bail avec Martin VAUCOULOURS (sans doute son beau-frère). Il signe[106], [107].

En 1634 et 1636, Sébastien FONTAINE, greffier en la justice de Saint-Aubin prend le bail d'une terre. Il signe "S Fontaine" avec paraphe[108], [109].

En 1637, Sébastien FONTAINE, greffier en la justice de Saint-Aubin, et Richard GARNIER, reconnaissent une dette à l'Abbaye du Paraclet pour la coupe d'un bois[110].

En 1638, lors de l'arpentage des vignes de l'Abbaye du Paraclet est cité plusieurs fois Sébastien FONTAINE[111].

En 1642, Sébastien FONTAINE fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin[112].

En 1646, Sébastien FONTAINE, greffier, est assigné comme témoin avec d'autres habitants de Saint-Aubin dans une procédure concernant le moulin banal de Saint-Aubin[113].

En 1647, Sébastien FONTAINE est cité dans le censier de Quincey dans la déclaration des héritiers de feu Martin VAUCOULOURS (sans doute son beau-père)[114].

En 1648, Sébastien FONTAINE est nommé dans une enquête parce qu'on a trouvé dans sa maison, 62 pieds de jeunes chêneaux[115].

En 1654, Sébastien FONTAINE, praticien à Saint-Aubin, passe un marché avec les assesseur et collecteur des tailles de Saint-Aubin. Il signe "S Fontaine" avec paraphe[116].

En 1656, Etienne AUBERT passe une reconnaissance pour une rente due par Sébastien FONTAINE, vigneron à Saint-Aubin[117].

Sébastien FONTAINE et Claude VAUCOULOURS sont les parents de:

Jean le jeune fils de Sébastien FONTAINE est parrain le 1.4.1645 d'un fils de Jean REGNARD

Jeanne fille de Sébastien FONTAINE est , marraine le 8.11.1647 avec Jean FONTAINE le jeune d'une fille de Louis GRESSÉ et Geneviève FONTAINE


I.1.A. Jean le jeune, Honorable Homme, ne sait pas signer, vigneron, ! en 1643-1678, † 1678/1688

Jean FONTAINE le jeune est cité pour avoir repris des vignes de l'Abbaye du Paraclet déclarées lors d'un arpentage en 1638 par Jean BOSSUOT[118] et par les héritiers de Michel MASSEY[119].

En 1643, Jean FONTAINE et François BILLOU possèdent à cause de leurs femmes une maison rue de Cormont déclarée en 1532 par Jean MORANGE et Pierre BLANCHART puis en 1623 à Henriette FONTAINE veuve de Nicolas MIGOURDIN[120].

En 1653, Jean FONTAINE est cité dans le censier de Quincey pour avoir épousé la veuve de Jean CAILLÉ[121].

En 1678, Jean FONTAINE, vigneron à Saint-Aubin, déclare des vignes baillées des religieuses du Paraclet. Il ne sait pas signer[122].

En 1688 et 1703, à propos d'un bail de vignes accordé par les religieuses du Paraclet, sont citées les deux filles de feu Honorable Homme Jean FONTAINE le jeune, vigneron demeurant à Saint-Aubin: Marguerite et Marie, épouses de Nicolas ADAM, jardinier, et Nicolas SANSON, laboureur demeurant à Barbuise[123], [124].

× 24.11.1642 à Marie MIGOURDIN, (†) 21.1.1653

×(2) /1653 à Charlotte GUILLEMARD, fille de Jean G. et Jeanne DIRESNE, ×(1) à Jean CAILLÉ

Edmé FONTAINE, parrain en 1644 est probablement le fils de Aubin FONTAINE. Jean est vraisemblablement le fils de Sébastien FONTAINE cité en 1645.


I.1.A.1. Edmé, ne sait pas signer, tisserand de toile à Marnay, vigneron, ! en 1688-1708, (†) 17.10.1701 Marnay/Seine[125], × 5.9.1667 à Martine DESQUAINS, de Quincey, (†) 7.8.1700 Marnay/Seine[126], † la nuit précédente, fille de François D. et Sirette CAILLÉ

En 1688, Edmé FONTAINE, vigneron, fils de Marie MIGOURDIN, fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[127].

En 1690, Edmé FONTAINE, tisserand en toile à Marnay/Seine et Pierre PROTIN (son beau-frère) font un procès à Pierre GUYOT à propos d'un leg de la succession de sa femme Gervaise DESQUAINS (probablement leur cousine)[128].

En 1698, Edmé FONTAINE, tisserand en toile à Marnay/Seine, et Martine DESQUAINS, son épouse, vendent des terres à Saint-Aubin à Jérémie PETIT[129].

En 1708, le censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin fait mention d'une pièce de terre délaissée en friche par Edmé FONTAINE, vigneron à Saint-Aubin, qui en jouit comme héritier de Marie MIGOURDIN, sa mère[130].

Edmé FONTAINE, tisserand à Marnay/Seine, fait une déclaration non datée au censier de Saint-Aubin[131].

Edmé FONTAINE et Martine DESQUAINS sont les parents de:


J. Nicolas, vigneron, ! en 1643

En 1643, Nicolas FONTAINE, vigneron à Saint-Aubin, constitue une rente[134].


K. Jeanne, † & (†) 12.12.1650