Saint-Aubin

DUCLOS


A. Colin l'aîné, ! en 1488-1502, † /1505, × à NN., ! en 1507

En 1488, Colin DUCLOS fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[1]. Ses héritages seront plus tard repris par Etienne DUCLOS et Pierre SOMMILLON.

Colin DUCLOS paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1496 et 1502. En 1502, il apparaît comme Colin DUCLOS l'aîné. En 1507, Jacquin MERLIN paye pour la veuve de Colin DUCLOS[2].

Il est sans doute le Nicolas DUCLOS l'aîné qui paye censive entre 1498 et 1500; les enfants de Nicolas DUCLOS payent en 1504[3].


B. Colin le jeune, laboureur à Quincey, ° ca 1467, ! en 1499-1527, † /1530, × à Colette, "la blanchisseuse", ! en 1535-1537, † 1537/1538

Colin DUCLOS le jeune paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1499 et 1507. En 1502, il paye pour la maison et le jardin qu'il a acquis de son père[4].

En 1499, Colin DU CLOS le jeune, demeurant à Saint-Aubin, est caution de Jean BOURJONNE, manouvrier à Saint-Aubin, qui prend de l'Abbaye du Paraclet le bail des grands dîmes de blé de Saint-Aubin[5].

En 1527, Colin DUCLOS, laboureur à Quincey, est assigné comme témoin dans une procédure. Il est alors âgé de 60 ans[6].

Dans plusieurs censiers de Saint-Aubin établis pour l'Abbaye du Paraclet entre 1530 et 1532, la veuve de Colin DUCLOS, parfois appelée "la Blanchisseuse", et Jean ROMILLY, déclarent une maison au dessus de la Chaume[7], [8].

La Blanchisseuse déclare sa maison au censier de l'Abbaye du Paraclet entre 1535 et 1537. Ses héritiers payent en 1538[9].


C. Jean, ! en 1491-1504

Jean DUCLOS paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1491 et 1504. Il déclare une vigne assise en la côte de Saint-Aubin[10].


D. Etienne alias
Thévenin, signe: E Duclos avec paraphe, notaire juré de la prévoté de Nogent/Seine, laboureur à Quincey, ! en 1498-1520, † 1520/1524, × à Anne, ! en 1524-1533

Etienne DUCLOS paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1498 et 1520:

en 1498-1499, il paye pour 3 quartiers qu'il a acquis de son père, au lieudit Saint-Quentin (il s'agit sans doute d'une partie des 5 quartiers que Colin DUCLOS l'aîné déclarait au même lieu en 1488)

en 1498, il paye pour les héritiers de Jean LE HUCHER

en 1511 et 1513, il paye avec Thomas PERRET, puis en 1519 et 1520 avec sa veuve

La veuve d'Etienne DUCLOS paye censive en 1526 et 1528. François paye en 1533 au nom de Anne, femme auparavant d'Etienne DUCLOS[11], [12].

En 1507[13] et 1512[14], Etienne DUCLOS, intervient comme notaire juré de la prévôté de Nogent/Seine. Il signe "E Duclos" avec paraphe.

Dans plusieurs témoignages recueillis en 1521, est cité le nom de feu Thévenin DUCLOS, laboureur à Quincey. Ce dernier avait pris à titre de rente du seigneur de Foujon, 10 à 12 arpents de bois qu'il avait essarté et mis en labour. Il tenait encore ces terres 6 ans auparavant. Depuis 4 ans, un nommé Gillet, Gillet GILLOTTE, Georges BARBOTIN, Pierre DUCLOS le jeune, feu Pierre DUCLOS, feu Jean DES MASSUES, Gillot PAYANT, Messire Etienne DRU et d'autres, de Quincey, ont repris ces terres[15], [16].

En 1524, la veuve de Thévenin DUCLOS intervient avec d'autres pour payer les arrérages d'un bail pris en 1488 par Jean HUCHER[17].

En 1529, la veuve d'Etienne DUCLOS apparaît comme témoin dans une enquête sur la dégradation en la garenne de Pont/Seine[18], [19].

Dans plusieurs censiers de Saint-Aubin établis pour l'Abbaye du Paraclet entre 1530 et 1532, la veuve de Thévenin DUCLOS déclare avec Guillaume DUREAU, Ambroise SIMON et Jean DE VIGNES un arpent et demi de vigne au Houssoy[20], [21]. Il s'agit sans doute encore de biens hérités de Jean HUCHER.


E. Pierre, laboureur à Quincey, ! en 1503-1517, † 1517/1521

En 1503, Pierre DUCLOS, laboureur à Quincey, est caution de Jean GALLOIS dit Guilleminot le jeune, quand ce dernier prend de l'Abbaye du Paraclet les gros dîmes de Saint-Aubin[22].

Pierre DUCLOS, de Quincey, paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1505 et 1511[23].

Pierre DUCLOS est mort avant 1521, alors qu'il est cité pour avoir repris avec d'autres, vers 1517, un essart provenant de Thévenin DUCLOS.

En 1529, la veuve de Pierre DUCLOS apparaît comme témoin dans une enquête sur la dégradation en la garenne de Pont/Seine.


F. Pierre le jeune, laboureur à Quincey, procureur en la justice de Quincey, ° ca 1488, ! en 1521-1548

Pierre DUCLOS le jeune est cité en 1521, pour avoir repris avec d'autres, vers 1517, un essart provenant de Thévenin DUCLOS.

En 1529, Pierre DUCLOS le jeune apparaît comme témoin dans une enquête sur la dégradation en la garenne de Pont/Seine.

En 1536, Pierre DUCLOS comparaît parmi les fermiers des seigneurs de Saint-Aubin[24].

En 1548, Pierre DUCLOS, procureur en la justice de Quincey ou laboureur à Quincey, est témoin dans une enquête. Il est âgé d'environ 60 ans[25], [26].

En 1548, Pierre DUCLOS, de Quincey fait une visite des parcs et garennes de Pont/Seine[27].


G. Jean, manouvrier, à Quincey depuis 1517, ! en 1542, ° ca 1502

En 1542, Jean DUCLOS est témoin dans une procédure entre les abbesses du Paraclet et le seigneur de Saint-Aubin. Jean DUCLOS est manouvrier à Quincey. Il se dit âgé d'environ 40 ans. Il est né à Saint-Aubin, et s'est installé à Quincey 25 ans auparavant[28].


H. Nicolas, laboureur à Quincey, ! en 1563-1578, × à Barbe DESQUAINS, ! en 1562, fille de Louis D. et Noëlle SIMON

En 1562, Nicolas DUCLOS, laboureur à Quincey, fait une vente à cause de Barbe DESQUAINS, sa femme[29].

Nicolas DUCLOS paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1569 et 1578. Nicolas MAISTRE paye pour Nicolas DUCLOS entre 1563 et 1565. En 1571, Nicolas DUCLOS paye avec la veuve de Claude DESQUAINS et Messire Nicole DESQUAINS (ses beaux-frères)[30].

Nicolas DUCLOS et Barbe DESQUAINS sont les parents de:

En 1594, Quentin DUCLOS, Gilles GUILLEMART, Guillaume DUCLOS et Agnés DUCLOS interviennent dans le censier du seigneur de Saint-Aubin comme héritiers de Maître Nicole DESQUAINS[32].

Guillaume DESQUAINS paye censive au seigneur de Saint-Aubin pour un acquis de Guillaume DUCLOS et Quentin DUCLOS de 1595 à 1597[33].


H.1. (?) Quentin, ! en 1571-1578, × /1574 à Jeanne GARNIER, ! en 1574, ×(1) à Nicolas GILLES et ×(2) à Jean MAISTRE

Il est laboureur à Quincey, ×(2) /1594 à Marguerite FAYSTRE

Quentin DUCLOS paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1571 et 1578. Il paye pour sa femme en 1571 et pour les enfants de feu Jean MAISTRE en 1574 et 1575. Jean POPILLART l'aîné paye pour lui en 1580[34].

Dans un censier du seigneur de Saint-Aubin établi entre 1570 et 1580, Quentin DUCLOS fait une déclaration, tant en son nom que comme tuteur à cause de Jeanne GARNIER sa femme, des enfants mineurs de feu Jean MAISTRE[35].

En 1594, Quentin DUCLOS, laboureur à Quincey, et Marguerite FAYSTRE, sa femme, font une vente à Guillaume MIGOURDIN[36].

Quentin DUCLOS et Jeanne GARNIER sont les parents de:


H.2. Guillaume, manouvrier à Quincey, ! en 1598-1630, × à Jeanne BOURJONNE, ! en 1627

En 1598, Guillaume DUCLOS, de Quincey, est assigné comme témoin dans une enquête[37].

En 1620-1621, Guillaume DUCLOS, laboureur à Quincey, fait une déclaration au censier de Quincey. Il déclare entre autre:

un quartier de vigne laissé par Liénard DUCLOS son fils

la septième partie d'un héritage partagé avec Guillaume THOMAS, Nicolas LEPOING, les héritiers de Charles BARBOTIN, Gilles GUILLEMARD et d'autres[38].

En 1627, Jeanne BOURJONNE, épouse de Guillaume DUCLOS, laboureur à Quincey, fait une donation entre vifs à Henriette DUCLOS, sa fille, épouse de Nicolas HEDRY, laboureur à Quincey[39].

En 1630, Guillaume DUCLOS et Jeanne BOURJONNE, sa femme, manouvriers à Quincey, font une vente à François BELOT[40].

Guillaume DUCLOS et Jeanne BOURJONNE sont les parents de: