Les DOURY sont cités à Saint-Aubin au tout début du XVIème siécle. La famille s'eteint au début du XVIIème siécle. Ils semblent avoir presque tous été foulonniers (Pierre, Jean, Martin, Denis, …).
Pierre DOURY paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1491 et 1496. Il paye:
pour le moulin à draps, pour l'oche où est sa grange
pour les terres de la Tavelle attenant de la Justice
pour sa vigne
pour un demi-arpent de terre qu'il a acquis de FEULLET
pour les terres qu'il a acquises de la BERNARDE près Courclain (des héritiers de Jean BENARD)
pour un demi-arpent de terre qu'il a acquis de COLLET
Sa veuve paye entre 1498 et 1522. Elle paye pour son moulin. En 1526 et 1533, Nicolas PILLAVOYNE paye pour sa part de l'accin qui fut à feu Pierre DOURY[1].
Pierre DOURY (le jeune en 1511-1513) paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin et La Chapelle-Godefroy de 1510 à 1533. Il paye:
pour les terres de Maître Jean VOISIN de 1511 à 1529
pour la terre échangée à Jean MONSIEUR en 1513
pour la part de ses enfants pour Jean CHEVRIER, en 1526, pour sa part des terres de Jacques CHEVRIER en 1529 et pour les héritiers de CHEVRIER en 1533[2].
En 1524, Pierre DOURY, laboureur à Saint-Aubin, reconnaît à l'Abbaye du Paraclet une obligation pour les gros dîmes de Saint-Aubin. Etienne MORIN, de Saint-Aubin, se porte caution[3].
En 1529, Pierre DOURY, intervient comme Maire de Saint-Aubin[4].
Dans plusieurs censiers de Saint-Aubin établis pour l'Abbaye du Paraclet entre 1530 et 1532, Pierre DOURY déclare:
3 quartiers de terre rue de Cormont[5], [6]
un demi-arpent de terre au Voinerat[7], [8]
En outre, il paye avec d'autres la censive de 3 quartiers de terre[9].
En 1535 et 1536, Pierre DOURY de Saint-Aubin est entendu comme témoin dans plusieurs enquêtes sur les bois de Saint-Aubin[10], [11], [12], [13].
En 1536, Pierre DOURY est cité fermier des seigneurs de Saint-Aubin[14].
Pierre DOURY paye sa contribution entre 1535 et 1538 dans le censier de l'Abbaye du Paraclet pour Saint-Aubin[15].
En 1542, Pierre DOURY est témoin dans une enquête. Il est laboureur à Saint-Aubin, âgé de 61 ans environ et né à Saint-Aubin[16].
Jean DOURY paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin et La Chapelle-Godefroy entre 1504 et 1533. Il paye:
de 1504 à 1507, pour la moitié de l'oche COLLET, acquise de Collin GALLOIS et pour un saussois qu'il a acquis de Collin GALLOIS dit Guilleminot; en 1533 pour l'oche COLLET
en 1518, son nom remplace celui de Martin, barré
de 1526 à 1528, avec Jeannot GALLOIS pour les héritiers de Jean GALLOIS l'aîné et en 1533 pour les héritiers de Jean GALLOIS; en 1527 avec Pierre GALLOIS pour leur terre près du fief des Barres et en 1532, avec Pierre GALLOIS pour une masure et héritages, en 1529 avec Thiennot GALLOIS
en 1526 pour la part de l'accin de feu Pierre DOURY
en 1526 pour sa part de son père, en 1533, pour la maison de feu son père
en 1526 et 1529 avec Denis REGNAULT pour le moulin à foulon, en 1527, 1528 et 1533, pour sa part du moulin à foulon, en 1532, avec Denis REGNAULT et Didier PATELIER pour la moitié du moulin à foulon[17].
La filiation de Jean à Pierre DOURY est probable car il paye censive pour feu Pierre DOURY en 1526. Il paye pour le moulin à foulon de 1526 à 1533 qui est sans doute le moulin à draps que Pierre DOURY déclarait entre 1491 et 1496.
Jean DOURY est sans doute aussi le gendre de Jean GALLOIS dit Guilleminot où l'aîné dont il est héritier[18].
En 1535, Jean DOURY est témoin à Saint-Aubin dans une procédure[19], [20].
Dans une liste des habitants de Saint-Aubin établie en 1541 apparaît Jean DOURY[21].
Martin DOURY paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin et La Chapelle-Godefroy de 1518 à 1533. Il paye:
en 1518 pour sa vigne et pour ses prés
en 1519 avec Denis BLANCHARD, en 1526 avec Pierre BLANCHARD, en 1527 et 1528 comme héritier de Richard BLANCHARD et pour la part de Pierre BLANCHARD à cause de feue sa mère
en 1526 et 1533 pour l'héritage de son père
en 1527 et 1528 pour son moulin à foulon[22]
Dans plusieurs censiers de Saint-Aubin établis pour l'Abbaye du Paraclet de 1530 à 1532, les héritiers de Jean ANCEAU déclarent 1 quartier de vigne au Houssoy par lui acquis de Martin DOURY[23].
Dans une liste des habitants de Saint-Aubin établie en 1541 apparaît Martin DOURY[24].
Martin DOURY est probablement le père de:
En 1551, Claude DOURY le jeune, laboureur &agrav e; Saint-Aubin, et Claudine GUILLOT, sa femme, à cause d'elle, vendent un demi-arpent de terre à Saint-Aubin au lieudit "La Croix Michel de Vergnes"[26].
En 1563, Claude DOURY, laboureur à Saint-Aubin, vend une portion de 5 quartiers de pré. L'acte fait mention de 30 cordes de terres au lieudit "La Croix Pillavoyne" vendu 12 ou 13 ans auparavant[27].
Claude DOURY paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1559 et 1571[28].
En 1574, Claude DOURY, manouvrier à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre une maison et le cinquième d'un jardin partagé avec Nicolas PILLAVOINE (il s'agit sans doute de l'accin de feu Pierre DOURY que Nicolas PILLAVOINE déclarait en 1533). Il signe "Claude Doury"[29], [30].
En 1559, Denis DOURY prend du roi le bail de 15 arpents de terre à Saint-Aubin[31].
Denis DOURY paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin de 1559 à 1564. Il paye pour le moulin à foulon seul en 1563 et avec Jean JACQUINET en 1564. Son fils Claude DOURY paye en 1577[32].
Denis DOURY est le père de:
Claude DOURY paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin de 1596 à 1614. Il paye pour les héritiers de Nicolas THEVENIN de 1598 à 1607 - par les mains de David ROSÉ et Nicolas GRILLAT l'aîné de 1605 à 1607 - et pour les héritiers de Marquet MERLIN de 1596 à 1606. Quelques particuliers payent pour Claude DOURY: la veuve NOBLET en 1601, Claude BARBOTIN en 1602 et 1603, et Laurent MASSEY entre 1616 et 1619[34], [35], [36].
Paquet DOURY paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin de 1569 à 1578. Il paye pour Claude COLET en 1571. Il a engagé son héritage à un homme de Quincey en 1574[37].
Jeanne, épouse de Paquet DROY (sans doute DOURY) est témoin au testament de l'épouse de Jacques BENOIST en 1570.