Saint-Aubin

BAILLET

La famille BAILLET apparaît à Saint-Aubin au tout début du XVIIème siècle avec 2 chefs de famille, Jean et Mathieu. Ceux-ci sont sans doute frères. François BAILLET, arpenteur cité en 1629 est peut-être le fils aîné de Jean; il est probablement mort encore jeune et sans descendant, l'office d'arpenteur étant passé à Jacques BAILLET, fils de Jean.


A. Jean, vigneron, manouvrier à Quincey, ! en 1606-1638, ° ca 1570, † & (†) 4.11.1650, × 3.10.1607 à Catherine CAILLEY, de Quincey, (†) 6/9.4.1624, ×(1) à Lié VOITERIN

Un Jean BAILLY ou BAILLYAT, vigneron à Saint-Aubin, apparaît dans deux déclarations au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin établies en 1606[1], [2].

Jean BAILLET et la veuve de Jean MIGOURDIN payent censive pour leur maison de la Fontaine Souveraine entre 1606 et 1610 au censier du seigneur de Saint-Aubin[3].

En 1609, Jean BAILLET fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin pour les biens des enfants du premier lit de son épouse Catherine CAILLEY avec Lié VOITERIN[4].

En 1620-1621, Jean BAILLET déclare des biens de son épouse Catherine CAILLEY dans le terrier de Quincey. Il est alors manouvrier à Quincey[5].

Jean BAILLET paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1612 à 1623[6].

Jean BAILLET est encore cité dans deux déclarations de vigne au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin de 1638[7]. L'une de ces deux déclarations sera plus tard reprise par Jacques BAILLET, son fils.

En 1665, Jacques BAILLET, arpenteur juré à Saint-Aubin, reconnaît posséder trois quartiers et demi de vigne provenant de la succession de Jean BAILLET, son père[8].

Jean BAILLET et Catherine CAILLEY ont eu deux enfants:


A.1. Jacques, Maître, signe: J Baillet avec paraphe, mesureur et arpenteur juré, ! en 1647-1666, (†) 5.12.1684, × /1640 à Fallette BOSSUOT, ° ca 1617, (†) 6.1.1677, fille d'Antoine B. et Jeanne MERLIN

Jacques BAILLET intervient comme mesureur et arpenteur juré à Saint-Aubin en 1638[9], 1647[10], [11], 1653[12], 1655[13], [14], 1656[15], [16], 1657[17] et 1666. Il signe "J Baillet" avec paraphe.

Jacques BAILLET déclare au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin de 1638 une portion d'héritages dont Mathieu BAILLET tient le reste[18]. Jacques et Mathieu sont proches parents, sans doute neveu et oncle.

En 1666, Jacques BAILLET déclare au censier de Saint-Aubin des biens provenant de sa belle-mère Jeanne MERLIN[19].

Jacques BAILLET a épousé avant 1640 Fallette BOSSUOT, d'où:

En 1687[20] et 1703[21], Laurent BALLIGAULT, vigneron à Saint-Aubin, déclare un quartier de vigne baillée à l'Abbaye du Paraclet, à cause d'Anne GALLOIS, sa femme, fille et héritière d'Anne BAILLET, elle-même fille de feu Jacques BAILLET, arpenteur juré à Saint-Aubin.

En 1687, Claude BAILLET, manouvrier à Nogent/Seine, fils de feu Jacques BAILLET et Fallette BOSSUOT, déclare un vigne au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[22]. En 1703, ce bien est abandonné[23].

En 1693, le censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin fait état de François BAILLET, arpenteur à Marnay/Seine, fils du feu Jacques BAILLET, arpenteur juré à Saint-Aubin[24].

×(2) 2.4.1679 Quincey[25] à Claude CAULAY, ° ca 1640, fille de Simon C.[26], ×(1) à Edmé GATIGNART, ×(3) 14.5.1685 à Fiacre GALLOIS, jardinier, de Pont/Seine, ° ca 1635, ×(1) à Jeanne PILLARD


A.1.A. François, signe: F Baillet avec paraphe, maître d'école à Marnay/Seine, arpenteur juré de par le roi ou arpenteur subalterne à Marnay/Seine, arpenteur à Nogent/Seine, ! en 1682-1714, × 26.1.1682 Marnay/Seine à Anne VALLÉE, ° ca 1664/1665, (†) 11.12.1704 Marnay/Seine[28], fille de Antoine V., voiturier par eau - † & (†) 19.4.1682 Marnay/Seine -, et Anne PARISOT

En 1687, François BAILLET, arpenteur juré à Marnay/Seine, en son nom et ayant charge de Louis BAILLET, son frère, aussi arpenteur à Châlons-sur-Saône, prend de l'Abbaye du Paraclet, le bail de 2 pièces de terre[29].

En 1688, François BAILLET, maître arpenteur juré demeurant à Marnay/Seine, intervient pour l'Abbaye du Paraclet. Il signe "Baillet M.e arpenteur juré" avec paraphe[30].

En 1691, François BAILLET, arpenteur juré à Marnay/Seine, fondé de procuration de Louis BAILLET (son frère), arpenteur du roi juré au bailliage de Châlons-sur-Saône, vend une vigne au Houssoy à Saint-Aubin[31], [32].

En 1694, François BAILLET, arpenteur à Marnay/Seine, dresse un rapport d'arpentage de terres à Saint-Aubin[33].

En 1703, un particulier déclare dans le censier l'Abbaye du Paraclet un achat sur François BAILLET, héritier de Louis BAILLET (son frère)[34].

En 1708[35] et 1710[36], François BAILLET, arpenteur à Nogent/Seine, intervient comme tuteur de François Pierre, fils de lui et Anne VALLÉE, sa première femme.

En 1714, François BAILLET, arpenteur royal à Nogent/Seine, dresse un rapport d'arpentage[37].

François BAILLET et Anne VALLÉE sont les parents de:

×(2) 5.5.1705 Marnay/Seine à Elisabeth MICHOT, ×(1) à Edmé BALLARDOT, de Nogent/Seine


A.1.B. Claude, signe: Claude Baillet, manouvrier, vigneron, × 23.11.1671 Nogent/Seine à Claude(tte) HATELET, fille de Julien H., compagnon de rivière, (†) 24.8.1679 Nogent/Seine, (†) le 25


B. Mathieu l'aîné, vigneron, bûcheron, ! en 1611-1651, parrain le 2.9.1612 à Quincey, (†) 21.12.1651/22.1.1652, × /1615 à Marie GUILLEMARD

Mathieu BAILLET, vigneron, apparaît pour la première fois à Saint-Aubin en 1611[38].

En 1623, Mathieu BAILLET paye avec Claude COLLET le cens d'une maison rue Chèvre déclarée en 1532 par Jean PILLAVOINE[39].

En 1638, Mathieu BAILLET déclare une terre qui sera plus tard reprise par Nicolas MAISTRE, son gendre, et la veuve de Mathieu BAILLET le jeune, son fils[40].

Mathieu BAILLET est cité au censier de Saint-Aubin de 1642[41].

Mathieu BAILLET apparaît fréquemment dans le censier de Quincey entre 1646 et 1650[42], [43]. Sa déclaration est là encore reprise par Nicolas MAISTRE et la veuve de Mathieu BAILLET le jeune[44].

Mathieu BAILLET est cité bûcheron en 1643[45] et 1651[46].

Mathieu BAILLET à épousé Marie GUILLEMARD, d'où:


B.1. Mathieu le jeune, vigneron, laboureur, † & (†) 21.12.1651 en l'église, × 9.2.1648 à Jacquette COLLET, ne sait pas signer, ! en 1657-1681, ° ca 1633, † 25.11.1693, (†) le 26, fille de Guyon C.

Jacquette COLLET, veuve de Mathieu BAILLET, vigneron et laboureur à Saint-Aubin, apparaît dans plusieurs déclarations et contrats établis entre 1657 et 1681. Elle ne sait pas signer[47], [48], [49], [50].

En 1657, Claude BAILLET, fils de Mathieu BAILLET, déclare 1 arpent, 50 cordes de terre au censier du seigneur de Saint-Aubin[51].

En 1679, Claude BAILLET le jeune, fils de feu Mathieu BAILLET, à Saint-Aubin, déclare des terres au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[52].

Mathieu BAILLET et Jacquette COLLET n'ont eu qu'un seul enfant:

Voir aussi C laude fils de Jacques BAILLET, l'un est sonneur, l'autre chantre de l'église.


B.1.A. Claude le jeune, signe: C Baillet avec paraphe, vigneron, laboureur à Cocquelain, ! en 1680-1690, ° ca 1650/1652, † et & (†) 27.1.1692, × en 7.1680 à Charlotte PILLAVOYNE, ne sait pas signer, ° ca 1649/1651, † 12.7.1691, (†) le 13, ×(1) à Claude LAURENT, laboureur, fille de Charles P. et Edmée BESANSON

La filiation de Claude à Mathieu BAILLET le jeune est attestée par deux déclarations au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin établies en 1687[53] et 1703[54].

Claude BAILLET, laboureur à Corquelain, apparaît dans plusieurs contrats de vente et de location de terre en 1680[55], 1682[56], [57], [58], 1688[59], 1689[60] et 1690[61]. Il signe "Claude Baillet" avec paraphe.

Il a épousé par contrat Jacquette PILLAVOINE, veuve de Claude LAURENT[62]. De cette union sont nés:


C. François, arpenteur, × /1629 à Barbe ROUSSATTE, peut-être ×(1) à Claude ROYER, fille de Jean R. l'aîné et Jeanne SIMON


D. Pierre, × à Anne GUENIN, † /1685

E. Pierre, de Clante (?), diocèse de Sens, "passant par St Aubin", × à Marguerite DE ROÜAT